Une semaine après l’incendie survenu au principal dépôt d’hydrocarbures de la société guinéenne des pétroles (SGP), à Kaloum, l’heure est à la gestion des conséquences de ce drame. Des conséquences parmi lesquelles figure la réparation des dégâts matériels causés, avec notamment de nombreux bâtiments endommagés.
Et pour que cette réparation soit effective et réussie, Bah Oury préconise quelques actions à mettre en œuvre dès maintenant. Il s’agit, selon le président de l’UDRG (Union des démocrates pour la Renaissance de la Guinée), de faire une bonne documentation avec en perspective une action en justice.
« Il est important que les listes des victimes soient répertoriées et bien documentées. Aussi il faut absolument que les dégâts de toutes natures soient enregistrés par les huissiers de justice. Ces documents seront décisifs. En effet, il faut penser que la SGP est assurée et en conséquence, une démarche judiciaire doit d’ores et déjà être envisagée pour la réparation des dommages causés. Les assureurs dans ce cas de figure ne doivent pas être ignorés. Toutefois, il faudra alors un procès », a indiqué ce leader politique guinéen dans un message publié sur ses réseaux sociaux.
Mamadou Macka Diallo