Face à l’insécurité croissante dans la préfecture de Kindia, une rencontre s’est tenue ce mardi 20 août 2024 entre les autorités préfectorales et les représentants des conducteurs de taxi-motos pour aborder ce phénomène, qui affecte particulièrement les motards. À l’issue des discussions, une note circulaire a été émise, interdisant toute activité des taxi-motos après minuit, dans le but de réduire le nombre de victimes dans ce secteur. Cette décision a été majoritairement bien accueillie par les conducteurs, à l’instar d’Ibrahima Sory Sylla, qui, tout en saluant l’initiative, a exprimé des préoccupations concernant les cas d’urgence survenant après l’heure limite. Il appelle les autorités à renforcer les patrouilles de jour comme de nuit pour garantir la sécurité des citoyens.
« La façon dont on travaille, il y a beaucoup de morts. C’est une décision que nous saluons. La seule inquiétude chez nous c’est le cas des malades, quand un parent tombe malade la nuit comment on va faire ? Il faut que les autorités nous aide par rapport à ça parce que la loi c’est la loi, il faut respecter. Nous sollicitons auprès des autorités de faire des enquêtes et aussi mener des patrouilles nuits et jours. Nous avons enregistré beaucoup de cas de morts. Cette décision est salutaire sincèrement », a réagi Ibrahima Sory Sylla.
Facely Bongono, étudiant et conducteur de Taxi-moto ne trouve pas d’objection à cette décision des autorités de Kindia.
« C’est une décision qui me va droit au cœur parce que ça y va dans notre intérêt vue les cas de morts qu’on enregistre souvent à Kindia, ici. Nous, les motards souffrons beaucoup. Si les autorités de Kindia ont pris cette décision, je pense que c’est dans notre propre intérêt. Notamment pour préserver notre santé et sécurité. Vue l’insécurité dans la ville, si les autorités nous disent de stopper le travail à partir de 00 heure, ça me va. Ce que j’aimerai dire à mes amis: sortons travailler la journée et arrêtons de travailler la nuit parce qu’il y a trop de dangers », a souligné Facely Bongono.
Mamadou Macka Diallo
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