La découverte macabre a eu lieu à quelques encablures du Pont 8 Novembre aux environs de 5 heures du matin. De sources policières, la victime Yarie Patapata Camara domiciliée au quartier Dabondy, secteur école Pharmacie, vendait du riz au Port autonome de Conakry. C’est de là qu’elle s’est embarquée à 5 heures en dépit des conseils dans l’intention de rentrer chez elle. Et c’est en cours de route qu’elle a trouvé la mort, selon Commissaire Mohamed N’Diaye responsable de la police technique et scientifique.
« Ce matin, j’ai été appelé par la cellule de transmission de la sécurité pour une découverte de cadavre dans un caniveau à cinquante mètres du Pont 8 nombre. Donc on a retrouvé le corps mais apparemment il n’y a aucun signe de violence sauf au niveau de la tête où on voit quelques égratignures et un filet de santé. La médecine légale étant absent du lieu, le procureur m’a instruit de déposer le corps à la morgue d’Ignace Deen. Mais ce qui est paradoxale, on a trouvé huit sacs de riz à côté de la victime. Selon ses camarades, la victime se nomme Yarie Patapata Camara. Elle est domiciliée à Dabondy, école Pharmacie. Elle était vendeuse de riz à la sortie du Port Autonome de Conakry. Hier, elles étaient ensemble. Et matin à 5 heures, qu’elle avait réussi ses sacs de riz pour rentrer à la maison mais elles ne savent pas dans quel véhicule elle s’est embarquée. Qu’on lui avait dit ne pas s’embarquer à pareil moment parce qu’il y a le banditisme. Ils savent que la capitale est sécurisée toute la nuit, donc c’est à pareil moment que les bandits profitent pour s’attaquer aux gens. Donc on ne sait pas comment elle a été débarquée avec les huit sacs et comment le corps s’est retrouvé dans le caniveau. Une enquête est ouverte pour élucider la situation », a expliqué Commissaire Mohamed N’Diaye responsable de la police technique et scientifique.
Mamadou KOUYATÉ, 628-38-09-89