Insertion socioprofessionnelle des jeunes vulnérables: l’OIM organise un atelier de formation des formateurs

Dans le cadre de la promotion de l’insertion socio-professionnelle et économique des jeunes vulnérables, l’Organisation Internationale pour les Migrations a lancé ce mardi à Conakry, un atelier de renforcement des capacités des formateurs/encadreurs des Centres de Formation Professionnelle (CFP) et écoles professionnelles en gestion des petites et moyennes entreprises. 

 
 
 
Ce projet intitulé “appui à la formation et l’insertion professionnelle des jeunes vulnérables et des migrants (Suisse et Niger) de retour en Guinée” a pour objectif de venir en aide aux jeunes vulnérables de cinq centres (élèves) et écoles professionnelles de Conakry en vue de favoriser une insertion socio-économique par des activités génératrices de revenus et mener une lutte préventive contre la migration irrégulière. 
 

 
Pendant quatre jours, ces formateurs bénéficieront d’un renforcement de capacités en gestion des petites et moyennes entreprises afin de contribuer à l’amélioration du contenu des modules relatifs à l’entrepreneuriat dans les centres de formation professionnels. 
 
 
 
Selon les organisateurs, l’objectif général de cette formation est d’accroître l’appropriation des formateurs et encadreurs du processus de formation en entrepreneuriat des jeunes élèves, leur insertion socioprofessionnelle et ainsi que renforcer les mécanismes de coordination entre les principaux acteurs de terrain sur la problématique de l’auto-emploi des jeunes. 
 
Bachard Habiboulaye Lamine représentant de l’OIM a expliqué les motifs de l’organisation de cette formation. 
 
 
” Nous avons voulu organiser cette formation pour renforcer les capacités des formateurs afin de mieux accompagner les jeunes de façon générale dans les formations. L’idée pour nous c’est entreprendre des activités allant dans le sens de lutter contre les risques de la migration irrégulière. Donc assez souvent, on s’est dit que OIM intervient pour les migrants mais au delà des migrants, OIM travaille avec toute la jeunesse pour montrer qu’on est pas là seulement pour les migrants de retour mais on est disposé aussi à accompagner les jeunes qui n’ont jamais migré. Au delà de cette formation, d’autres projets seront organisés à l’endroit des jeunes qui vont être identifié par l’OIM et le ministère de l’Enseignement technique. Dans le cadre de cette formation, il y aura un volet qui sera consacré au suivi et évaluation. Donc, l’idée c’est de permettre à ces encadreurs de mieux suivre les projets qui vont être financés. Donc, c’est de mettre en place un mécanisme de suivi rapproché pour accompagner les jeunes prometteurs de ces projets parce que ce suivi est nécessaire au démarrage d’un projet. Notre ambition va au delà de Conakry. Donc après cette formation nous allons nous consacrer aux autres centres de l’intérieur du pays.”, a t-il précisé

 
 
Présidant la l’ouverture de cet atelier Ibrahima Sory Soumah conseiller principal représentant du ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle a dit l’importance de cette activité pour leur département de tutelle.
“Le sens que nous donnons est que ce sont des activités qui contribuent à la réalisation des missions du ministère. L’une des missions du ministère c’est d’adapter les programmes de formation aux besoins du marché de l’emploi pour faciliter l’insertion socio-professionnelle des jeunes. En Guinée, on a tendance à croire que seule la fonction publique est la voie souhaitée pour la réussite sociale. Ces activités pareilles aident les jeunes à ne pas faire de la fonction publique seulement la seule voie de réussite. Ce sont aussi des activités qui accompagnent les jeunes par le financement de leur micro projets pour qu’ils s’installent à leur propre compte. C’est pourquoi actuellement nous sommes en recherche de partenariat pour permettre de nous accompagner dans ce sens. C’est pourquoi cette activité est pertinente pour le ministère” a t-il indiqué. 
 
À noter que 15 représentants formateurs dont trois de l’ENPT, trois du centre national de formation touristique et hôtelière, trois de L’EXAMEN, trois du CFP de Matoto et trois  autres du CFP de Ratoma participent à cette formation de quatre jours qui prendra fin le vendredi prochain. 
 
Diop Ramatoulaye 
666751610

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