Une grande partie de la région ouest africaine se trouve dans des situations d’instabilité dues au terrorisme, le retour des coups d’Etats dans certains pays et les crises socio-politiques récurrentes. La CEDEAO) est accusée de ne pas jouer pleinement son rôle pour mettre fin à ces instabilités chroniques par plusieurs observateurs de la vie politique et sociale de cette partie de l’Afrique. Le Burkina Faso qui était déjà en transition vient d’enregistrer un autre coup d’Etat en moins d’une année. Une situation à laquelle l’institution ouest africaine doit faire face en plus des transitions en Guinée et au Mali. Le leader politique guinéen Amadou Oury Bah dit Bah Oury donne son avis sur cet état de fait. L’ancien ministre par ailleurs président de l’Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée (UDRG) estime qu’il faut résoudre “les problèmes à leurs racines”.
“La CEDEAO doit se réinventer au regard des instabilités chroniques qui sont enregistrées en Afrique de l’Ouest. Il faut résoudre les problèmes à leurs racines, qu’ils s’agissent des coups d’Etat, du refus de l’alternance démocratique, du terrorisme djihadiste et de pauvreté.
Le putsch au Burkina traduit l’impuissance du pouvoir à juguler la détérioration sécuritaire. Aujourd’hui, c’est la lutte antiterroriste qui est brandie, demain des guerres civiles du type somalien pourront prendre le dessus autour de l’épicentre du Centre du Mali.
La situation est tragiquement grave pour l’ensemble Ouest-Africain. Repenser les stratégies et changer profondément les manières de gouverner sont indispensables pour ne pas sombrer avec armes et bagages. Aucun de nos États n’est à l’abri”, a laissé entendre Bah Oury, président de l’UDRG.
La question qui reste posée c’est de savoir comment la CEDEAO va-t-elle s’en sortir avec une multitude de crises à gérer, alors qu’elle est décriée.
Mamadou Macka Diallo
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