Interdiction de la marche des femmes de Ratoma : Bogola Haba dénonce du « deux poids, deux mesures »

Membre de l’ANAD (alliance nationale pour l’alternance et la démocratie) qui a soutenu la candidature de Cellou Dalein Diallo à la présidentielle du 18 octobre dernier, Kéamou Bogola Haba dénonce du « deux poids, deux mesures » en parlant de l’interdiction de la marche des femmes de Ratoma au lendemain d’un sit-in d’un groupe de femmes proches de la mouvance.

Selon le leader de l’UFDG, une centaine de femmes, toutes de blanc vêtues, munies de balais et accompagnées de journalistes, ont débarqué devant son domicile à Dixinn. Elles se sont mises à faire du tapage et à crier qu’elles sont venues dire à Cellou d’arrêter les violences.

D’après Bogola Haba qui s’exprimait sur les antennes de la radio Lynx FM, ces femmes qui sont venues crier leurs ras-le-bol contre le président de l’UFDG étaient encadrées par la police, et accompagnées par la RTG. Pourtant du côté des voix discordantes, toutes les manifestations sont réprimées dans le sang par les forces.

Au regard de ce qui précède et de la situation qui prévaut, l’allié de Cellou Dalein soutient qu’il ne s’aurait y avoir de motif pour empêcher la manifestation des femmes de Ratoma. «Combien de morts avons-nous eu à Ratoma ? Les prisonniers que vous avez. Ratoma en a payé le prix ! Ce sont les les conséquences de la non reconnaissance de la victoire de Cellou Dalein qui font qu’aujourd’hui Ratoma est dans cette situation. En se levant contre cette situation, les femmes veulent montrer à la face du monde que nous avons une injustice», a expliqué le secrétaire général de l’UNAD.

GS

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