À la suite des tragiques événements survenus le 1er décembre 2024 au stade du 3 avril de N’Zérékoré, le gouvernement a décidé d’interdire l’utilisation de l’image du chef de l’État dans le cadre de toute activité, sans l’accord préalable de la présidence. Cette mesure fait suite à la mort de 56 personnes, selon le gouvernement guinéen, et à plus d’une centaine, selon les organisations de défense des droits humains, lors de la finale du tournoi du trophée Général Mamadi Doumbouya. Aliou Bah, président du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL), estime que cette décision reste insuffisante, bien qu’il reconnaisse un début de prise de conscience de la part des autorités.
« Parmi les enseignements des tragiques événements du 1er décembre 2024 au stade de N’zérékoré, il y a le début de prise de conscience des autorités de transition sur la dangerosité du culte de personnalité. D’après la communication du gouvernement, il serait désormais interdit d’utiliser, sauf accord formel, l’image et le nom du chef de la junte dans l’organisation de quelques activités qu’elles soient. Bien que la mesure prise ne soit pas suffisante, mais cela reste un indice que la junte semble au moins comprendre que les critiques sur cet aspect sont fondées. Qu’elle le reconnaisse ou non, peu importe. Le plus important est de démanteler tout ce réseau d’escrocs et de mythomanes qui se font passer pour des adeptes du Général Mamadi Doumbouya alors qu’ils ne sont que des profiteurs éhontés », a souligné Aliou Bah avant de poursuivre.
« Notre objectif a toujours été d’oeuvrer pour la réussite de la transition dans l’intérêt de la Guinée. Et pour cela, chaque citoyen doit s’y mettre selon ses moyens et ses idées », a-t-il indiqué sur sa page Facebook.
Mamadou Macka Diallo
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