L’interdiction des manifestations de rue par les nouvelles autorités guinéennes continuent de faire débat au sein de la classe politique. Ce lundi, l’ancien député et président du parti la Guinée Unie pour le Développement (GUD) s’est exprimé sur cette décision qui limite les activités des partis à leurs sièges. Pour ce leader politique, d’abord, les leaders ne maîtrisent même pas leurs militants.
« Quand il y a des manifestations, il y des dégâts parce que nous les présidents, nous ne maîtrisons pas nos membres, nos militants. Donc, il faudrait remuer la langue sept fois. Et ce que le CNRD a dit, selon la loi, ça ne se doit pas. Mais peut-être c’est le secret d’Etat. Ils n’ont qu’à dire pourquoi interdire les manifestations. Mais le contexte guinéen, il faut cadrer », indique Sékou Benna Camara.
En revanche, l’ancien député à l’Assemblée nationale sous la bannière du RPG arc-en-ciel, s’oppose au couplage des élections. Il n’est pas aussi d’accord avec la junte militaire par rapport à la mise en place des institutions de la République avant les élections législatives et la présidentielle
« Je ne suis pas pour le couplage des élections. Il fallait mettre sur place la base, après les élections législative et présidentielle. Il y a une seule chose que je n’ai pas aimé, les institutions Républicaines, ce n’est pas maintenant qu’il faut les mettre. Mais c’est après le président élu qu’il faut mettre les institutions. Sinon c’est pour prendre le futur présent en otage », a-t-il souligné dans les Grandes Gueules d’Espace Fm.
Souleymane Bah pour Guinee114.com