L’humanité célèbre ce lundi 14 Juin 2021, la Journée mondiale de don de sang. En Guinée, l’occasion a été mise à profit par le Centre national de transfusion sanguine (CNTG) avec la collaboration de MSF pour procéder à des collectes de sang.
« Nous avons aujourd’hui trois lieux différents où nous collectons du sang. Un groupe se trouve au centre national de transfusion sanguine ; un autre à l’Université de Sonfonia où nous sommes et il y a aussi une école privée que nous avons choisi en raison de leur engouement pour le don du sang.
Voici les critères de don du sang : il faut être en bonne santé ; il faut au minimum avoir cinquante kilos et il faut avoir surtout entre 18 et 60 ans.
Il y a d’autres critères liés à la biologie donc au niveau du sang que vous savez puisque ce que nous recherchons souvent, c’est l’hémoglobine.
Donc il y a un critère pour les femmes et les hommes en ce qui concerne le taux d’hémoglobine et c’est à l’appréciation de l’équipe du centre national de transfusion sanguine.
Il y a aussi des critères qui sont liés au comportement des volontaires pour donner leur sang vis-à-vis du risque de contamination par les infections se trouvent dans le sang.
L’idée globale c’est de protéger celui qui veut donner le sang mais aussi protéger celui doit va le recevoir », a expliqué Dr Haba Nyakoye Ives, Directeur du centre national de transfusion sanguine (CNTS).
« Nous sommes là pour célébrer la journée mondiale de donneurs de sang avec notre partenaire du CNTS, pour sensibiliser les étudiants sur les enjeux liés à cette journée. Et comme vous le savez, aujourd’hui dans toutes les structures sanitaires, il y a un besoin énorme en matière de sang. Donc il faudrait que chacun s’investisse pour que ce produit soit disponible au moment où on en a besoin. Parce que, comme on le dit, il n’y a pas une usine de fabrication du sang. C’est l’homme qui donne le sang et il profite aussi à celui-ci », a déclaré pour sa part Sékou Tidiane Touré de MSF (médecin sans frontières).
Si certains étudiants ont donné de leur sang, de nombreux autres par contre ont refusé au motif que donner leur sang n’empêchera pas le calvaire des malades dans les hôpitaux.
Ibrahima Sory Touré, un des étudiants qui ont donné de leur sang a indiqué les raisons de son choix. « J’ai décidé de donner mon sang pour sauver des vies. C’est ma première fois de le faire. Ceux qui n’acceptent pas de donner leur sang c’est leur liberté. C’est par ce qu’ils n’ont pas les mêmes idées que moi. Donc étant dans leur liberté, ils peuvent donner du sang tout comme ils peuvent ne pas le donner », a-t-il indiqué.
Djély Mamadou KOUYATÉ
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