La Guinée, plaque tournante du trafic de cocaïne : un cadre de l’UFR réagit à la sortie médiatique de Bafoé

Le secrétaire exécutif de l’Union des forces républicaines, Saïkou Yaya Barry s’est longuement exprimé le week-end dernier sur ce sujet qui a fortement marqué l’actualité de la semaine. Le risque pour la Guinée de devenir la plaque tournante du trafic illicite des produits prohibés, la mal gouvernance comme facteur et la récente sortie médiatique du Directeur national de Police sont les grandes lignes de cette communication de Saïkou Yaya Barry.

« Cette affaire de la Guinée qui est devenue la plaque tournante de la cocaïne qui détruit les enfants du pays mais aussi les enfants des autres nations, je vous ai dit la dernière fois. Les experts en cocaïne regardent les pays, les pays les plus corrompus, les pays où la justice ne fait pas son travail, les pays où les forces de défense de sécurité ne sont pas les forces de défense de sécurité des citoyens. Ils regardent très bien ça. C’est par là-bas qu’ils vont déposer ces produits prohibés, la cocaïne, la drogue. À un moment donné, vous le savez, c’était la Guinée Bissau, la plaque tournante. Parce qu’il n’y avait pas de pouvoir. Chacun était chef de lui-même. Ils ont dit c’est ici, la Guinée Bissau, on va créer notre capitale de la drogue.

Aujourd’hui la Guinée tend à être la capitale où on doit distribuer ces produits prohibés. J’ai entendu le Directeur national de la Police dire quelque chose. Si ce n’est pas la Guinée, ça ne se dira pas. C’est-à-dire il ne fera pas une minute à sa place. Un Directeur national de la Police qui est chargé de protéger les citoyens contre ces produits prohibés, la cocaïne, la drogue. Il est sensé connaître la différence entre la cocaïne, la poudre de la farine et la poudre de Manioc. Si lui-même, il nous dit publiquement avec la presse qu’il est incapable de faire la différence entre la cocaïne, la poudre de farine et la poudre de manioc, ça veut dire que nous les citoyens, on est foutu. Ce sont eux les spécialistes de la sécurité. Ils sont sensés connaître la différence là. C’est impitoyable pour nous guinéens d’entendre ça de la bouche d’un Directeur national de la Police. Donc, c’est pour vous dire que nous devons tous savoir faire la sécurité désormais pour empêcher que cela ne prolifère dans notre pays. Parce qu’on se rend compte qu’on a plus de sécurité pour ça », a-t-il dénoncé.

Décryptage Djély Mamadou KOUYATÉ

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