La Haute Autorité de la Communication (HAC), l’organe de régulation des médias en Guinée, qui a longtemps manié la carotte, pourrait sortir désormais le bâton. Selon nos informations, l’institution dirigée par le Doyen Boubacar Yacine Diallo et composée entre autres de représentants des journalistes, ne supporterait plus de prendre des coups à la place des médias.
Et, la goûte d’eau qui aurait fait déborder le vase, serait venue de la corporation même : la sanction infligée à un journaliste, lui interdisant momentanément l’exercice de la profession pour avoir commis, dit-on, une faute. La Haute Autorité de la Communication (HAC), qui voit ainsi un groupe de journalistes marcher sur ses prérogatives et paraitre plus ferme qu’elle, ne voudrait plus être perçue par certaines autorités comme étant complice des quelques fautes commises dans l’exercice du métier.
D’ailleurs, notre confrère, Ibrahima Sory Lincoln Soumah, selon plusieurs publications sur Facebook, serait convoqué et devrait répondre devant les commissaires de la HAC probablement ce vendredi. Une situation embarrassante pour les associations professionnelles de presse qui devraient se mettre à pied d’œuvre afin d’éviter au maximum une détérioration des rapports entre les journalistes et la HAC suite à cette levée de boucliers.
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Ousmane Diakité
