“Avant tout, nous regrettons cette sortie solitaire, irresponsable et inappropriée à l’égard du peuple souverain de Guinée. Comme vous le savez tous, la fonction de président de la conférence des chefs d’Etats de la CEDEAO est d’une grande exigence et ne voudrait pas que l’on estime que ce statut donne le droit de parler et de décider en lieu et place de ses paires avant même de leur avoir consulté. Depuis son arrivée à la tête de cette institution respectable, le président Embaló s’illustre dans ses prises de position personnelle au mépris de ses homologues présidents. D’abord, le bon sens et le respect de notre sous-région voudrait que l’on s’abstienne d’organiser des sommets de la CEDEAO en dehors des terres d’Afrique de l’ouest. La jeunesse consciente africaine pleure dans son âme que son sort et sa situation soient décidés d’avance par quelqu’un et à des milliers de kilomètres. Cela démontre clairement aussi, le manque de rigueur en soi à un certain moment. À lui entendre et à lui prendre aux mots, en imposant à ses pairs la tenue de ce sommet en dehors de son espace géographique, son leadership aura permis de donner l’occasion aux autres de ne pas nous prendre au sérieux. À moins que ça ne soit çà son objectif. Dès lors, il est donc permis d’inviter le patron des chefs d’Etats de la CEDEAO, comme il le prétend, à œuvrer davantage pour l’honneur et la grandeur de nos peuples”, a lancé Colonel Amara réitérant ainsi le message du président de la transition qui assure que les autorités de la transition “ne reculeront pas”.