Depuis quelques jours, la sortie du président français, Emmanuel Macron, sur l’élection présidentielle en Guinée, est diversement commentée dans la cité. Les partisans de l’opposition saluent la position de Macron qui conforte la thèse d’un forcing pour s’éterniser au pouvoir alors que ceux du parti d’Alpha Condé crient à l’ingérence.
Mais ces commentaires en public, dans le camp présidentiel, se limitent au niveau des militants et partisans n’ayant pas une grande responsabilité au sein du parti. Beaucoup conviennent que c’est un affront, mais chacun préfère mesurer son enthousiasme face à Macron. Même attitude au niveau du gouvernement et à la présidence de la République.
Aucune déclaration officielle pour dire à Macron tout haut ce qui lui est reproché par le camp d’Alpha Condé dans les bureaux et autres espaces de rencontres. Pourtant, quelques mois avant, le secrétaire général de la présidence de la République, Kiridi Bangoura, a été prompt à répondre à Umaru Sissoco Embalo, bouillant président de la Guinée Bissau qui s’en est pris au président Alpha Condé qu’il accusait, lui aussi, de supporter un camp en Guinée Bissau.
Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)
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