L’an un du CNRD: “Ce gouvernement est arrivé à la suite d’une crise, malheureusement…”, déplore Ahmed Sekou Traore

Les réactions viennent de partout en Guinée à l’occasion de l’an un de l’arrivée au pouvoir du CNRD, junte militaire qui a eu raison du professeur Alpha Condé le 5 septembre 2021 après 11 ans et quelques mois de présidence.

 
 Au sein des structures de la société civile, c’est plutôt un sentiment de crainte qu’on fait au regard de l’évolution de la situation sociopolitique actuelle du pays. Ahmed Sékou Traoré, un des acteurs interrogé par notre rédaction estime que le CNRD doit tout mettre en œuvre pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
 
“Cette gouvernance est une gouvernance de crise. Nous sommes dans une situation de crise. On ne peut pas dire mieux. Aujourd’hui on ne peut pas parler de développement parce que nous n’avons pas en face un gouvernement de développement mais plutôt un gouvernement de gestion de crises. Malheureusement ce gouvernement qui est arrivé à la suite d’une crise est en train lui même de développer cette crise avec les citoyens. Je crois qu’aujourd’hui le regard est sur une crise. Notre souci est de voir comment nous pouvons sortir de cette crise. Il n’y a pas autre façon de faire que d’accepter d’organiser les élections pour un retour à l’ordre constitutionnel”, estime l’activiste de la société civile.
 
” Pour un début nous avons une apparence de poursuite contre ceux qui ont géré la chose publique mais on s’attend toujours à un procès très clair afin de situer les responsabilités. Au terme de ces procès, nous saurons dire est ce que cette justice est réellement fondée ? Est ce qu’elle n’est teintée de règlement de compte ? Tout cela fait des soucis pour nous. Donc nous sommes dans un constat assez difficile, il y a cette précarité qui continue à s’imposer à nous. Mais toutefois nous continuons à dire que nous sommes dans une véritable observation, mais que l’horizon n’est pas encore totalement claire”, a poursuivi  Sur Ahmed Sékou Traoré pour qui, il est très difficile de noter la junte militaire du fait que les ponts ne sont pas tout à fait au fixe.
 
 “L’observation est surtout basée sur la qualitative que sur la quantitative”, explique Ahmed Sékou Traoré ancien conseiller communal de Ratoma.
 
MLamine

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