Lansana Kouyaté à propos du traitement réservé à Dadis: “Je pense qu’il faut respecter la loi en vigueur”

C’est désormais claire. Le PEDN et alliés seront bel et bien à l’ouverture du cadre de dialogue prévue le 24 novembre courant. La délégation de la convergence des centristes pour l’espoir sera dirigée par Lansana Kouyaté. En appui aux messages de sa présidente nationale devant ses militants ce samedi,  l’ancien Premier ministre a indiqué quelques sujets qui seront débattus au cours de ce cadre de dialogue.

 
“Le message que nous avons envoyé c’est qu’on doit aller au dialogue. Ce n’est pas à l’ouverture du cadre que l’on posera le cadre de dialogue. Et après on nous enverra des thèmes de références. Comment opérer au recensement, qu’elle constitution voulons nous, quel code électoral voulons nous, à quel distance des centres urbains etc. C’est pour toutes ces questions qu’il faut envoyer des techniciens. Notre alliance qu’on appelle la convergence centriste pour l’espoir a désigné nos deux représentants, principalement nos experts qui doivent aller pour les discussions techniques. Je vais diriger la délégation de notre alliance et nous allons dire ce que nous pensons. Vous connaissez déjà notre position: c’est non a la violence pendant cette transition. Aujourd’hui nous sommes a treize morts. Il faut qu’on arrête ces violences. Soyez sûr que nous irons à quatre pour représenter notre alliances”, a martelé Lansana Kouyaté. 
 
Et de poursuivre: Pour ce qui concerne les thèmes je vous rassure que nous avons les meilleurs experts qui défendront nos positions sur les sujets que j’ai posé tout de suite. Nous défendrons nos positions corps et âme pour que le pays sorte de cette transition”.
 
Titillant ses pairs inquiétés par la CRIEF, Lansana Kouyaté dira que ” le CNRD est venu, ils sont en train de faire un travail, ceux qui craignent que la justice les rattrape, tempi”.  “Tout le monde doit craindre. Quatorze ans, les gens sont en prison sans être jugés. Je parle des événements du 28 septembre et ça aurait continuer si ces militaires ne venaient pas. Ils sont venus, ils ont organisé. Dans la cité les gens racontent tout ce qu’ils veulent mais la vérité est simple. Laissons la justice faire son travail”, a t-il ajouté.
 
“Je pense qu’il faut respecter la loi en vigueur. J’ai demandé aux experts est ce qu’il y a une loi qui accorde un traitement spécial pour un ancien président guinéen, on m’a dit non. Alors je dis tout simplement Dura Lex Sed Lex. Marchons selon la loi. Nous serons tous libérés de nos pesanteurs”, a t-il dit en parlant du capitaine Moussa Dadis Camara, chef de la junte lors des massacres du 28 septembre 2009.
 
 
 
MLamine

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