Depuis vendredi, de sources sûres, le nouveau Directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), passe le jour et la nuit dans les mains des gendarmes dans une des villas mythiques de la cité des nations à Kaloum. Fodé Cissé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, y est retenu contre sa volonté et interrogé sans avocat, sur la base d’un rapport à charge portant sur des accusations portées contre lui.
D’abord, les faits ! Il lui serait reproché les fait de détournement d’environ un milliard francs guinéens, les nominations ou recrutement de quatre personnes et l’achat d’un véhicule de service.
A propos du milliard de francs guinéens, le montant serait l’équivalent de la pension de plusieurs personnes sans traces depuis de longtemps, radiées sur le fichier de la Caisse nationale de protection sociale (CNPS) à l’arrivée du nouveau DG. Nous apprenons que le Directeur Général Fodé Abas aurait expliqué aux gendarmes qu’il n’a rien détourné et que cela pouvait être vérifié au niveau du trésor public.
A propos du véhicule acheté, une source proche du directeur général confirme l’achat d’une voiture qui sert de véhicule de service, immatriculé EP. Le Directeur Général sortant étant parti avec sa voiture de fonction. Mais pourquoi un directeur général sortant partirait avec son véhicule de service ? La question peut se poser mais nous apprenons que cela a été décidé par le conseil d’administration qui fait ainsi un geste au sortant en le laissant partir avec son véhicule.
Nos sources ne nient pas non plus le recrutement ou la nomination de nouvelles personnes mais justifient cela par la nécessité qu’il y aurait d’avoir des ressources humaines plus aptes à mener les reformes engagées. Parmi ces reformes, fifure la digitalisation. D’ailleurs, pourquoi c’est à la gendarmerie qu’un administrateur est obligé de justifier des nominations alors qu’une inspection générale du travail existe ?
Selon toujours nos informations non encore équilibrées auprès de certaines personnes citées, le directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale serait victime de ses reformes. Des reformes qui viennent, notamment à travers la digitalisation, mettre fin à une saignée financière. Avec l’ancien système de gestion de cette entité, certains cadres continueraient à prendre des centaines de millions de francs guinéens à la place de personnes décédées.
Parmi les personnes citées comme étant à la base des ennuis du Directeur général de la CNPS, figure son adjoint qu’il a trouvé sur place. Pour ne rien d’autre avant d’en avoir la rpeuve, nous rappelons juste que Mohamed Lamine Traoré, Directeur général adjoint de la CNPS, était le président du redoutable JAC 518, ce mouvement de jeunes DAAF et autres cadres de l’administration publique guinéenne, accusés d’organiser une ingénierie de détournement de fonds publics et d’insubordination vis-à-vis de leurs chefs hiérarchiques. Toutes nos tentatives d’avoir monsieur Mohamed Lamine Traoré, sont restées vaines.
Nous y reviendrons !
Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)
622 10 43 78
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