Lors des récentes apparitions internationales du président de la République de Guinée, le Général Mamadi Doumbouya, un vêtement en particulier a captivé l’attention du monde entier. Ce boubou blanc, serait signé par le célèbre styliste guinéen Kallo Holding, vu son talent et sa créativité, représente bien plus qu’un simple habit ; il incarne l’âme de la Guinée !
Sur ce boubou national, le président arbore avec fierté des broderies en cercles, agrémentées de perles, symbolisant l’unité des quatre régions naturelles et la richesse minière du pays. A observé de près, chaque élément de cette tenue raconte une partie de notre histoire : le Kendeli de la Basse Guinée, le Léppi du Fouta, le Bakha de la Haute Guinée et le tissu Forêt Sacrée de la Guinée Forestière témoignent de notre tradition textile riche et vivante. Selon nos analyses, les motifs en cabosses de cacao illustrent avec élégance et sobriété notre abondance agricole.
En choisissant cette tenue, le président ne fait pas que se vêtir ; il célèbre notre diversité culturelle et inspire chaque Guinéen à embrasser son identité.
Portée pour la première fois aux Nations Unies, puis lors de la célébration du 2 octobre passé, à l’investiture du nouveau président sénégalais le 2 Avril passé, et récemment lors du Forum sur la coopération Sino-Africaine, cette tenue est rapidement devenue un symbole de fierté nationale.
Mais derrière ce chef-d’œuvre, les citoyens se demandent, qui est l’esprit créatif ? Alors que Paris Fashion Week approche, une question brûle sur toutes les lèvres : qui est l’architecte de cette tenue iconique ?
De recherche en recherche, Kallo Holding, jeune visionnaire et passionné de mode, qui se prépare à devenir le premier styliste guinéen à participer à ce prestigieux événement mondial. Serait-ce lui, le génie derrière ce boubou blanc qui a conquis le monde ? Aucune précision sur le créateur de ce fameux boubou qui attire la convoitise tant sur le plan national qu’international, mais les soupçons pèsent quand même sur lui.
Les regards sont maintenant tournés vers Paris, où l’histoire pourrait bien se répéter, cette fois sur les podiums de la capitale de la mode.
La réponse est à venir, mais le suspense demeure entier.
Par Ibrahima Sory Camara