Le ministre Alpha Bacar Barry parle: «L’état de nos écoles techniques n’était pas digne d’une République»

Un an après la prise du pouvoir par l’armée avec à sa tête le colonel Mamadi Doumbouya, l’heure est à la présentation sectorielle du bilan des différents départements ministériels.

A Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, l’on est satisfait des résultats encourageants obtenus en un laps de temps. Alpha Bacar Barry, le chef de ce département qui s’exprimait ce mercredi chez nos confrères de Fim FM, est revenu sur quelques axes majeurs de ce bilan.

 

« Le premier bilan que l’on fait à l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle c’est la perception que le public avait de ce département. C’était un département considéré comme celui étant de seconde zone dans lequel il fallait orienter des gens qui avaient échoué dans d’autres secteurs, ça c’est un problème. Ensuite nous sommes venus trouver que les infrastructures étaient assez vétustes, certaines écoles présentaient un visage qui n’était pas digne d’une République. Elles ne  présentaient non plus une image permettant aux jeunes de nos jours d’aller dans ces écoles et d’y apprendre. Il n’y avait pas assez d’équipements dans les écoles surtout les centres de formation professionnelle classique. La partie pratique de l’apprentissage n’était pas assez développer, le digital était méconnu, l’administration était vieillissante. Bref le développement du capital humain était en ralentissement. Ensuite, vous avez la problématique fondamentale de la qualité de la formation », a déclaré le ministre Alpha Bacar Barry faisant l’état des lieux à son arrivée à la tête du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle.

Dans cette interview, le jeune ministre reconnaît tout de même avoir trouvé des chantiers encours tels que les ERAM (écoles régionales des arts et métiers).

« Les ERAM c’est une belle vision, un bon projet que nous allons continuer. Nous avons trouvé un personnel qui avait envie de travailler mais qui n’avait pas forcément les moyens. Mais aussi nous avons trouvé des Guinéens qui étaient dans ces écoles en droit de tout ce que j’ai décrit qui avaient envie d’apprendre. Tout ça c’était pour nous très positif », a reconnu le successeur de Zenab Nabaya Drame chez nos confrères de Fim FM dans l’émission Mirador, ce mercredi.

MLamine

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