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Le secteur minier guinéen, confirme sa bonne réputation de catalyseur des progrès économiques de la Guinée

C’est du moins l’une leçon à tirer d’une étude menée récemment par un cabinet indépendant dont des copies ont été distribuées à des journalistes la semaine dernière lors d’un atelier de formation de ces derniers sur les enjeux et les perspectives du secteur minier guinéen.

«Malgré la crise sanitaire mondiale qui a touché tous les secteurs d’activité, le secteur minier guinéen s’est sûrement montré résilient. Et les recettes du secteur minier ont même été doublées durant cette pandémie», commente le secrétaire général du ministère des Mines et de la Géologie, Saadou Nimaga.

«Le nombre de société en phase d’exploitation est passé de 6 en 2010 à 17 en 2020 ; le niveau total d’investissement réalisé sur le terrain est de 6,4 milliards de dollars contre moins de 5 milliards entre 1958 et 2010 ; des investissements miniers ont permis de multiplier la production bauxitique par 4, et de faire de la Guinée un acteur majeur sur le marché mondial. La production bauxitique qui était donc de 17 millions de tonnes en 2010 est passée à un record de 70, 2 millions de tonnes en 2019; le doublement de la production aurifère portée par la production artisanale, la production aurifère a ainsi presque doublé passant de 14,7 en 2010 à 26,8 tonnes en 2019. Comme conséquence de l’accroissement de la production minière, le nombre d’emploi a été multiplié par 2,7 entre 2010 et 2019. Ainsi, le nombre d’emplois direct créés a donc triplé en passant de 6110 emplois en 2010 à 16 340 en 2019. Les emplois indirects ont suivi la même tendance avec un nombre d’emplois estimé à 34 515 en 2019 contre 12 906 en 2010. L’accroissement de la production du secteur minier a été également une opportunité par les entreprises qui ont eu beaucoup de contrats, des achats locaux et des services avec les compagnies minières», a-t-il ajouté.

En dix ans, plus de 324 milliards de francs guinéens ont été mobilisés en faveur des collectivités locales.
Les ressources mobilisées à partir de l’activité minière pour le financement des collectivités, ont atteint la barre de 324,5 milliards de francs guinéens entre 2011 et le premier trimestre 2020. Ce qui fait une moyenne annuelle de 29,6 milliards de francs guinéens contre seulement 1,1 milliard de francs en 2010.

La mise en place de l’ANAFIC et du FODEL (Fonds national de développement local) a été déterminante dans le processus de développement local.

L’ANAFIC représente 15% de taxes ciblées du secteur mobilisés par l’Etat et sont destinées à l’ensemble des collectivités. Les taxes du FODEL, eux, ne représente que 1% du chiffre d’affaires des sociétés pour les collectivités abritant les activités minières.

AK

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