En marge de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des nations qui se déroule en Côte d’Ivoire. La troisième journée est dorénavant terminée avec des événements inattendus et des rebondissements au cours des phases de poule entre les 24 sélections à la CAN 2023.
C’est devenu tellement récurrent la problématique du Syli national de finir difficilement les phases de poule de la Coupe d’Afrique des nations. Les joueurs peinent toujours, c’est les mêmes embarras minables à passer pour les huitièmes de finale, se mettant ainsi dans des conditions de calculs des sélections qui sont en position de force sans pouvoir compter sur leur propre formation.
A chaque édition de la CAN, les guinéens pensent que c’est la bonne sélection que l’entraîneur présente au premier responsable du pays et à son peuple. Ce constat est fait pendant leurs matchs de poule que toute la nation attend, mais qui n’est pas l’espérance souhaitée.
En sondant les plus anciens qui ont toutefois connu les années 70, l’âge d’Or du Football guinéen. La décennie à laquelle le Hafia 77 a remporté son troisième trophée de la Coupe d’Afrique des clubs champions. La décennie à laquelle l’équipe nationale constituée au nom du Syli national dispute sa première finale de la Coupe d’Afrique des nations en Ethiopie 1976, s’inclinant face aux Lions de l’Atlas par la réglementation de l’époque après des tirs aux buts.
Pourquoi le football guinéen n’avance pas depuis les 70 ? La fédération guinéenne de Football a-t-il posé ses propres diagnostics pour comprendre d’où viennent les failles ? Qu’est-ce qu’il faut pour remédier à ces imperfections ? Est-ce la faute à la fédération ou à l’encadrement ? Peut-être aux joueurs ou à l’entraîneur ? Faut-il solliciter les spécialistes pour élucider l’option public ? Je crois qu’il faut invoquer le fantôme de Sékou Touré pour les interpeller, les ébranler et les hanter à l’idée qu’il soit consolidé.
Le Syli national ne fait pas de bonne figure à sa 14ème participation à la coupe d’Afrique des nations. Plus de 40 ans maintenant, nous n’avons pas disputé une demi-finale de la CAN, nous n’osons même pas rêver jouer la finale ou remporter le trophée. Les joueurs ne sont pas en mesure de permettre ce rêve jusqu’à preuve de contraire.
Nous sommes encore troisièmes du poule C à la 34ème édition que la Côte d’Ivoire organise. Même l’organisation de CAN de 2025 a été retirée à la Guinée après une visite d’évaluation de la CAF pour insuffisance d’infrastructures et d’équipements devant abriter tous les corps de métier qui entoure l’organisation du sport roi du continent africain.
Le Syli national a été repêché par les nouvelles règles de la Confédération africaine de Football CAF. L’équipe de Kaba Diawara est secourue par le résultat des autres sélections. La Guinée est assistée par la grâce des équipes performantes à la CAN 20124. La sélection guinéenne a frôlé l’élimination pour une unième fois. C’est toutes ces frilosités, d’incertitudes, d’ambiguïtés et de lamentations du Syli national qui désole ses supporters, bien que la fibre patriotique continue énergiquement d’électrifier leur corps.
Tidiane Diallo
Journaliste Correspondant
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