Admis le lundi 12 septembre au CHU Ignace Deen, le chargé des opérations du FNDC est visiblement très malade. Après son avocat qui, hier, a tiré la sonnette d’alarme, c’est autour de son épouse ce mardi 13 septembre de prendre la parole. Chez nos confrères de Sabari FM, dans l’émission Le grand ring, Asmaou Barry qui s’inquiète pour l’état de santé de son mari ne comprend pas le refus de l’administration pénitentiaire de prendre en charge les soins des prisonniers.
« Avant-hier dimanche quand je suis allé le voir il m’a fait comprendre qu’il commence à avoir des étouffements, parfois quand il est couché, il a du mal à respirer, il lui fallait un peu de temps pour que sa respiration puisse repartir. Mais j’étais loin d’imaginer qu’hier lundi ça allait prendre une certaine ampleur », explique la journaliste très inquiète.
« Pour une question de maladie moi en tant qu’épouse ou nous en tant que famille si l’Etat qui devrait prendre en charge sa maladie ne le fait pas au vue de l’urgence on ne va pas se mettre à tirailler. Pour hier nous avons procédé au paiement de l’argent qui avait été demandé. Il a pu bénéficier des soins pour hier. Nous espérons que l’administration pénitentiaire prendra ses responsabilités pour lui mais pour tous les autres détenus. Il est quand même aberrant que l’Etat emprisonne des personnes et que lorsque ces personnes sont dans des besoins de soins, l’Etat ne puisse pas les prendre en charge parce qu’avant tout ce sont des prisonniers et en tant que tel ils ne sont pas censés avoir des moyens pour se faire soigner. Je rappelle qu’au sein de la maison centrale il y a une infirmerie et tout mais ce n’est que de nom l’Etat n’envoie presque rien. Et s’ils doivent aller dans un hôpital et que les charges doivent revenir à leurs familles c’est un véritable problème. Imaginez nous hier, on n’a pu payer. Admettons si c’était un autre prisonnier », a ajouté l’épouse d’Ibrahim Diallo chargé des opérations du FNDC.
MLamine
