Les décisions annoncées à l’issue de la rencontre entre les religieux et le Premier ministre hier ne sont visiblement pas suffisantes pour dénouer la crise actuelle. Les Forces Vives de Guinée (FVG) décident de maintenir leur série de manifestations de rue, visant à faire entendre leurs revendications.
En annonçant la libération prochaine des prisonniers d’opinions (Foniké Menguè, Ibrahima Diallo et Billo Bah), la levée du contrôle judiciaire visant plusieurs leaders politiques et l’examen de la situation de ceux qui sont poursuivis par la CRIEF, le gouvernement guinéen pensait avoir fait le nécessaire pour calmer les ardeurs des Forces Vives de Guinée.
Mais rien n’en est. Les acteurs politiques et sociaux qui composent les Forces Vives estiment que ces annonces ne sont pas suffisantes pour qu’ils renoncent à leurs manifestations de rue, prévues les 10, 11, 17, 18, 24 et 25 mai 2023. Ils rappellent qu’ils ont soumis sept revendications au Premier ministre, et que celui-ci ne s’est prononcé que sur trois points.
« Donc, on ne peut pas dire qu’il y a eu véritablement de l’évolution. Alors, jusque-là, il n’y a pas de nouvelle décision de notre côté. Ce qui veut dire que les manifestations restent maintenues », nous confie un responsable des FVG, joint au téléphone ce mardi matin.
Guinee114