L’Organisation Mondiale de la Santé a organisé une conférence de presse virtuelle ce jeudi 19 août 2021. Objectif, donner des informations sur le virus Ebola qui a été confirmée sur une guinéenne partie de Labé pour la Côte D’Ivoire.
Depuis cette annonce, les autorités sanitaires des deux pays appuyés par l’OMS sont en train de fournir des efforts collectifs pour non seulement identifier les cas contacts de la guinéenne mais aussi vacciner les populations ivoiriennes contre le virus.
Pierre N’Gou Dimba, Ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture universelle de santé de la Côte d’Ivoire a annoncé le retour de deux cas contacts de la guinéenne dans le pays. « Parmi les contacts, il y en a deux qui sont déjà repartis en Guinée. Nous avons donc donné l’information à nos partenaires de la Guinée pour que ceux-ci les suivent à nouveau », a-t-il déclaré.
À son tour, Professeur Ki-Zerbo, représentant de l’OMS en Guinée est revenu sur les statistiques de la maladie à virus Ebola qui vient de refaire surface, près de deux mois après la déclaration de la fin de l’épidémie dans le pays. « Concernant le cas d’Ebola qui serait parti aussi de Labé, là aussi l’investigation se conduit conjointement avec les autorités sanitaires et l’OMS en Côte d’Ivoire. 49 contacts sur le trajet ont déjà été recensés et également dans les familles au point de départ à Labé. Une investigation et une revue documentaire de toutes les formations sanitaires de la région de Labé mais aussi de N’Zérékoré est en cours. Les gares routières sont particulièrement ciblées et une vaccination préventive est à pied d’œuvre dès aujourd’hui, avec l’équipe qui a été déployée hier », a-t-il indiqué.
Concernant le virus Marbourg qui a aussi fait son apparition en Guinée, Dr Remy Lamah ministre guinéen de la Santé et de l’hygiène publique a apporté des précisions. « Un seul cas a été confirmé, avec 173 contacts recensés qui sont sous surveillance. Cinq de ces contacts sont considérés à risque important, mais ils sont tous sous surveillance pendant la période d’incubation de trois semaines. Il n’y a pas eu de cas secondaire dans la zone de Guéckédou. Une équipe de l’OMS est postée à ce niveau pour travailler avec la direction régionale de la santé, l’ANSS, en particulier sur la veille sanitaire, la surveillance, le suivi des contacts… nous apportons aussi un appui logistique pour les capacités de prise en charge et de prévention et contrôle des infections », a fait savoir Dr Rémy Lamah.
Diop Ramatoulaye
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