Liberté provisoire d’Ousmane Gnéloy: le porte-parole de la défense donne des précisions

La cour d’appel de Conakry a accordé ce lundi, une liberté provisoire à Ousmane Gnéloy Diallo condamné en première instance à Dixinn, à deux ans d’emprisonnement pour injures publiques et menace. Au sortir de l’audience, le porte-parole des avocats de la défense, Maître Santiba Kouyaté a exprimer sa satisfaction avant d’indiquer ce qui, selon lui, explique cette décision de la cour d’appel.

 
« C’est un sentiment de satisfaction, un sentiment de réconfort moral, parce que la demande de mise en liberté qui a été introduite par Ousmane Gnéloy Diallo a connu une issue favorable. Ousmane Gnéloy Diallo développe des pathologies présentement qui sont incompatibles avec la vie carcérale. Il y a le certificat médical qui en fait foi. Et sur la base de cet certificat et conformément à l’article 244 du code de procédure pénale Ousmane Gnéloy, à  travers ses avocats, a sollicité sa mise en liberté. Une demande sur laquelle la cour a statué aujourd’hui en lui accordant la mise en liberté.
 
Ces conditions sont contenues dans l’arrêt qui l’a condamné et qui est attaqué présentement devant la cour suprême. Les restrictions, on lui a interdit de faire des publications sur les réseaux sociaux notamment Facebook pendant cinq ans. Et voilà en quintessence alors les interdictions qui pèsent sur lui sur la base de l’arrêt déjà attaqué devant la cour suprême », a-t-il indiqué.
 
A la question de savoir si Gnéloy est totalement libre, Me Santiba répond que « cette autre question mérite une réponse claire ». « Il a été condamné par le TPI Kaloum mais tenez-vous bien qu’il était en liberté. Et quand c’est comme cela, après sa condamnation, le mandat de dépôt devait être décerné. Mais tel n’a pas été le cas. Et en tant qu’avocat nous allons tirer toutes les conséquences de droits liés à cela. C’est une autre bataille qui va s’engager pour avoir sa liberté par rapport  à sa condamnation intervenue par le TPI de  Kaloum. Mais en attendant, il reste en prison, juridiquement parlant », a expliqué l’avocat.
A noter que la partie civile n’était pas présente à cette audience.
 
Souleymane Bah pour Guinee114.com
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