Licenciement de trois employés de l’hôtel Sheraton: la DRH accusée

Trois employés de l’hôtel Sheraton ont été licenciés par la direction générale de l’hôtel Sheraton pour avoir accidentellement cassé un pot de fleurs. L’information a été donnée ce jeudi par la fédération de l’Hôtellerie Tourisme, Restaurant et Branche Connexe (FHTRC) lors d’une conférence de presse.

Il s’agit de Mamadou Saliou Sampil et des syndicalistes Alhassane Diallo et Amadou  Diallo.

L’affaire qui remonte au mois d’août dernier tourne autour de Mamadou Saliou Sampil, un des employés qui a eu la mal chance de casser accidentellement un pot de fleurs pendant son travail.

Selon les conférenciers, Sampil et ses collègues de travail ont demandé pardon à leur patron et auraient même proposé le remboursement du pot de fleurs pour éviter le pire. Ce qui n’a pas empêché Hadja Mariama Camara, la directrice des ressources humaines de virer Mamadou Saliou Sampil, deux semaines après l’incident.

Pour avoir défendu leur collègue, Amadou Diallo délégué syndical des travailleurs de Sheraton et Alhassane Diallo membre du bureau syndical, ont été viré à leur tour.

« En tant que syndicat des travailleurs, j’ai intervenu en faisant un rapport au directeur pour dire qu’il y a un bien de l’entreprise qu’un employé a cassé accidentellement. Nous présentons nos excuses. Nous avons dit que licencier cet employé serait un licenciement abusif dans ce sens que cet employé, comme nous autres, a travaillé pendant quatre ans, sans une prise en charge sanitaire. On a perdu une de nos collègues, Mariam Camara, à cause d’une prise en charge sanitaire. Nous avons été très surpris qu’après deux semaines, Sampil et nous autres syndicats avons été licenciés pour avoir défendu notre camarade », s’est indigné Alhassane Diallo.

À en croire à ces ex employés, l’inspection générale du travail a été saisie en vain.

Selon Asmaou Bah Doukouré, le problème est déjà au niveau international à Genève.  Tous les syndicalistes sont en train de faire des actions ensemble pour la réintégration de ces travailleurs dans leurs services.

Affaire à suivre

Diop Ramatoulaye

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