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Lutte contre la censure de la presse : le SPPG dévoile l’itinéraire de la marche du 1er juin

Le Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) a entamé les préparatifs de la marche du 1er juin 2023. La structure a déposé une lettre d’information ce vendredi 26 mai à la mairie de Kaloum, tout en annonçant l’itinéraire de la manifestation.

C’est le secrétaire général du SPPG, Sékou Jamal Pendessa, en compagnie de quelques journalistes, qui est allé déposer la lettre d’information à la mairie de la commune de Kaloum (Conakry).

« Comme vous le savez, il y a beaucoup d’actions qui sont en cours, mais l’arme fatale que nous avons, c’est cette marche que nous avons placée sous le signe “du 5e résistant”. Aujourd’hui, c’était une question de formalité, nous avons déposé le courrier, nous avons la décharge avec nous.

Vous connaissez désormais l’itinéraire : le point de rassemblement, c’est le carrefour de la mosquée sénégalaise. Le point d’arrivée, c’est la bourse du travail, parce que la lutte est pilotée », a déclaré Sékou Jamal Pendessa, invitant les journalistes à se mobiliser massivement pour répondre à l’appel du syndicat.

Il rappelle que cette manifestation de rue vise à protester contre les atteintes à la liberté de la presse constatées ces dernières semaines en Guinée. Il s’agit du démantèlement des émetteurs des radios Sabari et Love FM, le brouillage des ondes de FIM, et la restriction de l’accès à plusieurs sites d’informations et aux réseaux sociaux.

« Voilà les principaux points de revendication que nous allons réitérer ce jour-là. Et tant qu’il restera un seul point non résolu, on va continuer le mouvement. D’ailleurs, dès le 2 juin, nous allons publier un autre calendrier comportant une série de protestations, de réplique, de riposte, pour dire que ce n’est pas possible de museler la presse guinéenne ».

Le journaliste précise que même si les autorités interdisaient cette marche, le SPPG ne va se plier à une telle décision. « Même si on l’interdit, on va marcher, il faut que cela soit clair. Donc, il ne faut même pas se fatiguer à interdire cette marche », a dit Sékou Jamal Pendessa.

Guinee114

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