Lutte contre la Covid-19: l’association des journalistes scientifiques de Guinée revient sur sa contribution

L’association des journalistes scientifiques de Guinée a organisé une conférence le jeudi, 11 février, à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Cette rencontre appelée Journée scientifique par les organisateurs, s’inscrit dans le cadre de l’exécution d’un projet consacré à la lutte contre coronavirus.

« Cette journée scientifique s’inscrit dans le cadre de la clôture d’un projet média financé par la fondation hirondelle à travers HDH. Depuis juillet 2020, nous exécutons ce projet. C’était pour six mois ; de juillet à décembre 2020. Un projet qui était acté à la production du contenu web, radio, vidéo dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Le contenu web était diffusé sur notre site internet, le compte Facebook, twiter et la page Facebook. Le contenu radio était diffusé sur les 35 radios rurales de Guinée. Nous avons produit une trentaine de magazines. Il faut signaler que c’est un magazine par semaine, mais qui est diffusé dans les différentes langues. Le même magazine en français, en poular, maninka et soussou », a expliqué Alpha Oumar Bago Barry, président de l’AJS.

Au sortir de la conférence, le responsable du département de surveillance à l’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), l’un des exposants, a salué l’initiative et tenu à rappeler l’implication des médias dans la lutte contre la chaine de propagation de la Covid-19 en Guinée. « C’est une journée qui doit se reproduire à mon sens. Parce que comme je le disais lors de la conférence, il y a des choses que nous disons dans les bureaux lors des réunions mais c’est grâce à vous que les populations apprennent la majorité des activités que nous sommes en train d’entreprendre, mais surtout les messages clés que nous élaborons pour pouvoir véhiculer ça aux populations nous aidant à limiter le risque de propagation de la maladie. Donc s’il y a ces échanges-là, il va y avoir des informations nouvelles à notre disposition que nous allons partager avec vous et que vous allez diffuser. Comme ça, la population sera continuellement informée de ces nouvelles dispositions et la connaissance et l’application de toutes ces informations permettra aux uns et aux autres de se mettre à l’abri et ça nous permettra d’écourter la lutte dans le temps », a mentionné Docteur Sory Condé, responsable du département de surveillance à l’ANSS pour qui la transmission est devenue communautaire.

« Aujourd’hui nous sommes dans la transmission communautaire. Depuis avril on est dans cette situation. Donc même les préfectures silencieuses qui n’ont pas de cas, je pense qu’il faut mettre entre griffe. Parce qu’il y a des mouvements transfrontaliers qu’on ne maîtrise pas. Si on prend Lola, le premier cas de Lola c’est un Guinéen qui faisait la navette entre le Libéria et la Guinée. Et voilà il a chopé la maladie du  côté du Libéria. Mais il y a combien de personnes qui font ça et qui ne sont pas entrées dans notre système ? On exhorte chacun qu’il ait des signes ou non à se faire tester surtout quand on sait que la majorité des cas positifs passent inaperçus parce qu’ils ne présentent pas des signes. Et quand on ne présente pas des signes, on devient un danger parce qu’on est là, on se prend pour une personne saine alors qu’on est en train de diffuser la maladie à notre entourage. Ce qui se passe en réalité », a-t-il signalé.

 

Mamadou Macka Diallo

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