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Lutte contre la criminalité : 440 zones criminogènes détectées dans le grand Conakry

 

En application du communiqué du parquet général de Conakry rendu public le 10 décembre dernier, une opération de déguerpissement de plusieurs zones criminogènes a débuté dans le grand Conakry. Après Kaloum, sous les yeux des agents des forces de l’ordre, plusieurs lieux répertoriés au quartier Coléah jusqu’au port de Boussoura le mercredi, 11 décembre 2024. 

L’objectif visé par le procureur général c’est d’assainir les « espaces publics et éradiquer les activités criminelles dans des lieux identifiés comme foyers d’insécurité ». Dans la journée de ce mercredi, le procureur général accompagné du procureur de la république près le tribunal de première instance de Mafanco et des hauts responsables de la gendarmerie et de la police a supervisé ce déguerpissement. Parmi les lieux déguerpis, certains étaient occupés par des commerçants et des travailleurs d’origine léonaise. 

Pour les autorités, « les infrastructures portuaires concernées, initialement destinées à des activités économiques, avaient été détournées de leur usage prévu, donnant lieu à des comportements anarchiques et criminels ». 

Le procureur général est revenu sur les zones criminogènes détectées et qui vont faire l’objet de démantèlement. 

« À ce jour, nous avons recensé 440 zones criminogènes réparties dans les 13 communes de Conakry, depuis les îles de Kassa jusqu’à Manéyah. La répartition est la suivante : 

Matoto 7%;

Kaloum 3%; 

Lambanyi 9 %; 

Ratoma 7%;

Kassa 3%; 

Sonfonia 21%;

Matam 5%; 

Dixinn 13%; 

Sanoyah 5%;

Tombolia 9%; 

Maneah 1%;

Kagbelen 6%;

Gbessia 10%. 

Mamadou Macka Diallo 

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