S’il y a un sujet quotidiennement traité dans les gendarmeries et même dans les médias guinéens c’est bien les cas de viol. Aucune semaine ne passe sans qu’un dossier de viol ne soit médiatisé. Selon la ministre Aïcha Nanette Conté, «cette communication à outrance est un atout majeur pour le département de la promotion féminine et des personnes vulnérables dans le cadre de l’éradication de ce fléau en Guinée».
«Le fait qu’aujourd’hui on parle beaucoup des cas de viol je peux dire que pour notre secteur c’est une bataille qui est remportée. Parce qu’avant le violeur n’est jamais loin de la victime, c’est toujours quelqu’un qui tourne autour de la famille. Avant l’affaire était réglée à l’amiable au détriment de la vie future de la victime. Aujourd’hui nous qui travaillons dans l’action sociale avec les sensibilisations, les campagnes nous constatons que les femmes et même les victimes osent dénoncer. Quand il y a un cas de viol nous avons deux réponse, d’abord la victime il faut lui apporter le traitement nécessaire physiquement mais également le soutien psychosocial qui doit accompagner le processus. Parallèlement à ces deux actions il y a naturellement l’action judiciaire. Et c’est là aussi il faut louer les efforts du ministère de la sécurité à travers l’OPROGEM qui est accompagné par nos partenaires qui travaillent sans relâche pour traquer les présumés coupables de viol. Une autre victoire dans le domaine des viols c’est un peu la peine qui l’accompagne. Avant c’était juste un à trois ans mais aujourd’hui avec la révision du code pénal les peines sont beaucoup plus dissuasives car elles vont de 15 à 20 ans», a déclaré la ministre Aicha Nanette Conté chez nos confrères de la télévision nationale.
MLamine
