Le 8 mars de chaque année, l’humanité célèbre la journée internationale des droits des femmes initiée par l’activiste Allemande Clara Getkin en 1910.
En Guinée, les festivités ont été reportées en raison de la crise sanitaire que traverse le pays. Toutefois, la directrice générale adjointe de l’office de la protection du genre, de l’enfance et des mœurs (OPRO GEM) a profité de l’occasion pour parler de ce que son département est en train de faire afin de rétablir dans leurs droits, les victimes de violences faites aux femmes et les viols sur mineures. Deux phénomènes qui ont pris des proportions inquiétantes en Guinée.
« Nous combattons ce fléau actuellement non seulement dans le pays mais aussi au sein de la zone spéciale de Conakry. Mais comme vous le savez aussi, nous sommes les auxiliaires de la justice. Nous travaillons sous la coupe de monsieur le procureur. Nous constatons les infractions à la loi pénale. Nous réunissons les preuves. Nous arrêtons les auteurs et les déférons… », a indiqué ce lundi 8 mars 2021, Marie Gomez, Directrice générale adjointe de l’OPRO GEM chez nos confrères de Kora FM en précisant que c’est là que prend fin leur travail.
« …lorsque nous déferons des dossiers de ce genre dans les parquets compétents, ce n’est pas dans nos prérogatives de leur demander où ils sont sur l’évolution de tel ou de tel dossier », a-t-elle tenu à préciser.
Certes les jeunes filles sont victimes de la violation de leurs droits et elles ont droit à la justice mais l’officier de police n’a pas manqué de déplorer la démission parentale dans la scolarisation de celles-ci.
Mamadou Macka Diallo
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