Suspension de 1XBet et YellowBet : les manœuvres des forces centrifuges, vouées à l’échec », le controversé directeur de l’autorité de régulation du secteur des jeux et pratiques assimilées (ARSJPA), le sieur Mamadou Cissé, fardé dans la robe de Mariame Sow, se livre à la diversion face aux actes pourtant clairement énoncés qui le rattrapent et confondent sa moralité pas digne des responsabilités à lui confiées par le Chef de l’État, le Colonel Mamadi Doumbouya qu’il ose entraîner dans les combines, magouilles et faussetés dont-il est accablé.
Mais, contrairement au nébuleux directeur de l’ARSJPA, incriminé par les 2 sociétés de faits répréhensibles précis, évitons de patauger dans la rhétorique démagogique dans laquelle, le sieur a abusivement imbibé sa plume au point de tacheter sa copie, et posons le problème dans son contexte vrai pragmatique.
Le débat pour les Guinéens n’est pas de savoir si les deux sociétés de jeux suspendus sont oui ou non angéliques – les jeux le sont-ils d’ailleurs ? – mais de comprendre les vrais dessous des agissements de Mamoudou Cissé. Qu’est-ce qui fait courir ce sieur, pourquoi tant de bruits autour de la gestion d’un directeur sur de milliers d’autres.
Il est d’abord prétentieux, arrogant et notoirement incompétent de la part de cet atypique directeur général de l’ARSJPA de se prévaloir du décret de création de l’Autorité qui indique clairement : « que c’est le Conseil d’administration – pas encore mis en place – qui a le pouvoir de décision. « Le Conseil d’Administration est l’organe d’orientation et de décision de l’Autorité de régulation du secteur des jeux et pratiques assimilées. Il est saisi de toute question intéressant la bonne marche de l’ARSJPA et règle par ses délibérations les questions qui la concernent. Il peut procéder aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns », peut-on en effet lire à l’article 8 du décret du 28 janvier 2023.
En ce qui concerne les prérogatives du Directeur général, l’alinéa 2 de l’article 35 dispose : « Le Directeur général dirige, anime, coordonne et contrôle l’ensemble des activités de l’ARSJPA ».
De la part du sieur Mamoudou Cissé qui, semble avoir la manie de renverser les textes, il y a une évidente usurpation de prérogatives.
Par rapport aux griefs invoquées, le « Le sieur Cissé reproche aux deux sociétés de ne pas s’acquitter des impôts et taxes fiscales. Or, comme l’atteste un courrier de la direction générale des impôts adressé à un des opérateurs, les taxes et impôts des sociétés de jeux comme de toutes les entreprises opérant en Guinée sont versés à la direction générale des impôts et non au niveau d’un quelconque autre service.
En effet, via un courrier adressé à un des opérateurs à la date du 30 octobre dernier, le Directeur général adjoint des impôts, a été précis et clair, si besoin en était, pour le sieur Cissé : « Au regard des dispositions du CGI (Code général des impôts), il est à retenir que le législateur guinéen a conféré à l’administration fiscale le pouvoir de percevoir la taxe sur les jeux de hasard ». Conséquence, poursuivait Dan Lamah : « Je vous demande de bien vouloir procéder à la déclaration et au paiement du montant de ladite taxe par e-taxe au compte du Receveur Spécial des impôts ». On pourrait se demander sur les capacités intellectuelles du sieur Cissé, qui se fait pompeusement appeler « expert en jeu », en ne comprenant ou en refusant d’accepter ce principe élémentaire de la Loi de finances qui exige que les recettes fiscales de l’état soient perçues par le Receveur du Trésor public. Il en a toujours été ainsi, et jamais la direction générale de la Lonagui, quand elle régulait, ne s’était jamais amusée à ce mélange de genres, à cette confusion malhonnête et obscure que provoque le sieur Cissé en voulant flagramment s’accaparer des recettes fiscales des sociétés de jeux. À quels desseins ? Pourquoi créer des comptes dans les banques primaires pour domicilier les recettes de l’état alors que cette pratique est prohibée et formellement interdite par la Loi de finances votée par l’assemblée et promulguée par le même Président Mamadi Doumbouya qu’il tente de salir dans sa noyade dans les eaux troubles et par la réglementation de la comptabilité publique ?
C’est de ces questions qu’il s’agit sieur Cissé et non des « forces centrifuges » qui curieusement s’apparentent aux pratiques qu’on reproche à la gestion du directeur de l’autorité de régulation qui se noie dans un faux débat de diversion démagogique pour ne pas répondre à ces questions compromettantes.
D’autre part, pourquoi exiger à ces sociétés de jeux de fournir leurs données à un opérateur opaque recruté dans des conditions floues ?
En vérité l’autorité de régulation du secteur des jeux et pratiques assimilées (ARSJPA) n’est-elle pas déjà une structure inutile, coûteuse, dépensière qui mérite d’être supprimée pour économiser davantage les recettes récoltées dans les jeux de hasard au profit de l’Etat Guinéen ?
Pourquoi le sieur se permet-il de recruter un opérateur encore et minorer considérablement les revenus de l’état ?
Pour parler des chiffres que le sieur Cissé évoque, il serait honnête d’être complet sur l’origine des 40 milliards GNF de recettes qu’il avance. Viennent-ils de sa poche ou sont-ils la conséquence logique des mesures pragmatiques visionnaires du Président Mamadi Doumbouya qui a fait preuve de patriotisme inébranlable en transférant à la société nationale de jeu le monopole du réseau physique ?
Le Colonel Mamadi Doumbouya a-t-il attendu le sieur Cissé, qui se bombe le torse, pour procéder à ces réformes courageuses qui iront crescendo en accroissement des recettes de l’état ?
Quel mérite a-t-il le sieur Mamoudou Cissé dans les résultats et fruits de cette réformes du Président Mamadi Doumbouya ?
Justement les 22 milliards GNF déjà récoltés en 2022 ne sont-ils pas les premiers résultats de cette réforme opérée par le Président Mamadi Doumbouya ?
Le sieur Mamoudou Cissé est-il seulement honnête en parlant de toute l’année 2022 par rapport à ces 22 milliards GNF?
Est-ce pas en août, le 14 précisément que le décret transférant le monopole à la a-t Lonagui en vigueur ?
Du mois d’août à décembre devrait-on parler de 4 ou de 12 mois ?
Avec moins de segments, de kiosques et très inférieurement présente à l’intérieur du pays, est-ce la Lonagui, grâce à ce décret de monopole, n’a-t-il pas fait en 4 mois infiniment mieux que Guinée Games en 12 mois avec ses multiples segments et sa représentativité sur l’ensemble du territoire national ?
Pourquoi le sieur Cissé ne dénonce-t-il pas les fausses déclarations de Guinée Games qui a passé son existence à abuser l’Etat Guinéen en annonçant neuf milliards six cents millions (9 600 000 000 GNF) au lieu de 96 milliards (96 000 000 000) ?
A ce rythme et avec le développement de ses capacités, la LONAGUI et les autres acteurs respectant les procédures de transparence, n’est-il pas logique que les recettes de l’état s’accroissent d’année en année ?
Le combat de tout cadre patriote ne devrait-il pas s’inscrire dans cette logique voulue et engagée par le Président Mamadi Doumbouya dans l’intérêt de la Guinée avec le Décret transférant le monopole à la Lonagui et mettant fin au vol de Guinée Games ?
Enfin si l’autorité de régulation du secteur des jeux et pratiques assimilées et ses opérateurs recrutés à tour de bras n’étaient pas des budgétivores montés par des intérêts sordides, les 40 milliards GNF de recettes que le sieur Mamoudou Cissé s’attribue n’auraient-ils pas été encore plus importants pour les caisses de l’Etat ?
Pour revenir aux fausses déclarations, on est tenté d’émettre de sérieux doutes sur la moralité et le patriotisme du sieur Cissé. N’est-ce pas à lui qu’on attribue la découverte des faux chiffres de Guinée Games qui sur une recette journalière de 8 milliards ne déclarait que 800 millions à l’Etat. Pourquoi être aujourd’hui la remorque d’une telle véreuse entreprise qui a passé plus de 10 ans à la tricherie et au vol et de l’Etat Guinéen et des parieurs que sont les pauvres populations ?
Où sont passés ces milliers de milliards de dollars et euros dérobés à l’état par Guinée Games ?
Si, le sieur Cissé était réellement honnête et patriote n’aurait-il pas purement et simplement interdit à Guinée Games d’opérer et lui exigé de rembourser à l’état tous les montants dérobés ?
En cette période aux lendemains difficiles et incertains, n’est-il pas criminel de priver l’état d’importantes recettes et indécent d’autoriser Guinée Games à reprendre le réseau physique pour voler l’état et enrichir sa bande de prédateurs qui, malgré les milliards de dollars dérobés, n’ont aucun investissement d’utilité publique à leur actif en Guinée ?
Un cadre agissant ainsi contre les intérêts de la Guinée est-il réellement fondé à s’abriter derrière la refondation du Président Mamadi Doumbouya ?
Sert-il, aime-t-il le Président Mamadi Doumbouya ou se sert-il de son nom et se livrer à des actes qui se moquent de sa refondation ?
Ce sont à ces questions que devrait répondre le sieur Mamoudou Cissé que de vouloir vainement divertir les Guinéens dans les phraséologies démagogiques et improductifs de l’ère communiste.
Mais, qu’il arrête de se tromper soi-même, en cette période où le pragmatisme fait du monde un tout petit village planétaire où il est pratiquement impossible de se clapir, aucun gestionnaire ne peut dissimuler dorénavant ses carences, incohérences, malversations et magouilles dans la flagornerie d’autres époques.
La compétence et la moralité du sieur Mamoudou Cissé alias Mariame Sow sont entamées
En effet, tout patriote est choqué, désabusé et triste d’assister à un tel débat de bas étage dans lequel le sieur Mamoudou Cissé se noie tout seul.
À suivre
Mamadi Fakoly