Tribune-Avant la présidentielle de 2010, peu d’hommes pouvaient parier à la victoire du candidat du RPG. Malick Sankhon et son parti La Cause Commune (LCC) y avaient cru et mieux ; ils avaient été des premiers partis à rallier l’opposant historique Alpha Condé. La LCC a accepté de mourir à travers une absorption afin que le candidat du RPG triomphe et que ses ambitions en faveur de la Guinée se réalisent. L’ancien Président de la LCC disait que le candidat du RPG était celui qui pouvait réussir le redressement du pays, la création de la richesse au bénéfice de tous et l’amélioration du niveau de bien-être du peuple de Guinée. Malick Sankhon disait aussi que le Président Alpha Condé sera sans nul doute le choix de la majorité des Guinéens. Les courageux et éternels optimistes de la LCC ont été gratifiés d’une belle victoire à la présidentielle de 2010 et aux échéances électorales futures.
Le loyal au service de la vision du Professeur Alpha Condé
Il a adhéré à la vision du développement du Professeur Alpha Condé avant même l’avènement de ce dernier au pouvoir. Il ne l’a plus quitté. Il est sur tous les terrains, tous les fronts pour la mobilisation autour des idéaux du Président Alpha Condé, pour la défense de ses acquis, pour la vulgarisation de ses réformes et réalisations. Pour la réélection du Président Alpha Condé à la présidentielle de 2015, Malick Sankhon était là et toujours au front avec la COBAG. Pour la défense du projet de nouvelle constitution, il s’était assumé. Il a soutenu le projet et s’est battu en faveur de son adoption. Il s’est aussi battu pour la victoire du Président Alpha Condé à la présidentielle du 18 octobre 2020. Là encore, et comme toujours, il a mouillé le maillot et la gorge.
Les mobilisations que réussit ce grand homme intrépide sont la preuve qu’il a le soutien des fils et filles de la Basse Côte et qu’il sait faire battre le cœur de cette région si importante du pays. S’il n’était pas digne de confiance, la Basse Côte fière et généreuse, ne s’associerait pas à ses œuvres, fussent-elles en faveur du Président Alpha Condé. Il est respectueux de sa parole donnée, il autant d’égard pour les enfants que pour les jeunes et les vieux. Au-delà de la Basse Côte, il aime la Guinée d’un amour vrai, sincère et pur. Cela l’amène à être accessible à tout le monde et surtout à entreprendre par son propre chef des œuvres humanitaires et caritatives en faveur d’autres localités. N’Bonet, par exemple, dans la préfecture de Dinguiraye lui doit la reconstruction de son école.
L’architecte de la modernisation de la CNSS
Avant 2010, la CNSS n’avait rien d’alléchant. Elle ne proposait pas grand-chose aux salariés ni en termes de protection sociale, ni en termes de prise en charge des invalidités temporaires ou permanentes, même pas en termes de pension de retraite. Les sommes allouées aux évacuations sanitaires étaient alors faramineuses et ne profitaient qu’à une petite frange de cadres et de hauts placés du secteur privé. Aussi, la CNSS manquait d’expertise et de matériels suffisants. Elle n’était pas accessible à tous car elle n’était présente qu’à Conakry. Ses offres étaient étroites. Les textes qui régissaient la sécurité sociale étaient désuets et peu vulgarisés.
Nommé Directeur Général de la CNSS en 2010, Malick Sankhon a su engager un diagnostic stratégique de l’institution. Cela lui a permis de déceler ses forces et faiblesses, ses menaces et opportunités. Puis, il a défini un plan stratégique de réformes. Aussi, à travers le Benchmarking, il s’est intelligemment inspiré des meilleures pratiques en vigueur dans les institutions de sécurité sociale à travers la sous-région et le continent.
Malick Sankhon a fait recruter des compétences guinéennes, notamment dans la diaspora, et étrangères au service de la CNSS. Cela a amélioré l’expertise de la caisse dans le diagnostic et la prise en charge de plusieurs maladies. Il a aussi engagé des programmes de coopérations avec certaines institutions sanitaires africaines notamment tunisiennes , cela a permis la réduction et la prise en charge optimale des évacuations. Il a fait diversifier les offres de la CNSS. Il a fait accroître les capacités d’accueil de la CNSS grâce à son extension géographique et aussi la construction de nouvelles structures régionales, préfectorales ou communales.
La CNSS a désormais ouvert ses locaux dans plusieurs localités : Dinguiraye, Kissidougou, Siguiri, Boké, Kankan, Kindia, Dubréka, Mamou, Nzérékoré. Malick Sankhon a aussi œuvré à l’acquisition des matériels médicaux et chirurgicaux de dernière génération pour le compte de la CNSS. La CNSS dispose désormais d’un laboratoire complet, d’un cabinet dentaire avec panoramique, d’un scanner 16 barrettes avec injecteur automatique , d’un appareil de mammographie numérique avec capteur plan, d’une IRM 1,5 haut champ , de deux salles de radio numérique, d’une salle d’échographie cardiaque , de quatre salles d’échographie générale, d’un autoclave broyeur de déchets médicaux . Le bloc de cathétérisme cardiaque y est en cours de réalisation.
Aujourd’hui, la CNSS est visible à travers les réformes engagées par Malick Malick Sankhon. Si la CNSS est si connue, c’est qu’elle a aussi bénéficié d’une efficace stratégie de communication médiatique et hors-médiatique. En 10 ans, le visage de la CNSS a changé. Elle est passée d’un tonneau des danaïdes à une institution au service du bien-être des salariés dont la gestion financière est de plus en plus vertueuse.
Ibrahima Sanoh, citoyen guinéen