Quelques heures après le démarrage du cadre de dialogue politique et social, ce mercredi 16 juin 2021, Mamadou Sylla, chef de file de l’opposition et président de l’UDG a réagi sur sa page Facebook. Pour cet opposant au régime d’Alpha Condé, « toutes les conditions ne sont pas encore remplies pour la tenue d’un dialogue inclusif ».
« Pour moi toutes les conditions ne sont pas encore remplies pour la tenue d’un dialogue inclusif. Parce que, même le contenu du décret de création dudit cadre permanent du dialogue politique et social a déterminé la composition.
A mon avis, le premier travail à faire était de composer le cadre. Ensuite, élaborer les termes de référence.
Ce départ ne me rassure pas », fait savoir le chef de file de l’opposition qui craint que les Guinéens ne se retrouvent dans la même situation que le tout dernier dialogue.
« On risque de revivre le scénario du dialogue d’avant référendum où le Premier ministre rencontrait séparément des acteurs, tout en mettant de côté les vrais acteurs à l’époque, partis politiques membres du FNDC tels que : UFDG mon parti UDG ; l’UFR ; le PEDN ; le PADES etc. qui n’avaient pas pris part. A quoi ça abouti ? Rien. C’est le même schéma qui est en train de se dessiner encore.
Pour réussir une telle mission, il faut être un bon négociateur. La meilleure manière de démarrer était de rencontrer les principaux acteurs d’abord, même s’il fallait effectuer une visite dans les différents QG avant d’appeler au dialogue proprement dit », croit savoir Mamadou Sylla, par ailleurs député à l’Assemblée nationale.
Souleymane Bah