Lors du sommet extraordinaire de la communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) tenu le 7 novembre 2021 à Accra (Ghana) sur les transitions au Mali et en Guinée, des décisions ont été prises. En ce qui concerne la Guinée, l’organisation sous régionale a maintenu ses exigences du précédent sommet en date du 16 septembre dernier: la libération d’Alpha Condé et le retour à l’ordre constitutionnel dans six (6) mois. Le président de la ligue pour les droits et la démocratie en Afrique (LIDA) trouve cela « compréhensible ».
« C’est compréhensible parce que vous voyez par rapport au délai, la partie guinéenne n’a pas encore fait de propositions. Vu que les propositions des deux parties doivent être confrontées pour trouver le meilleur délai pour la transition, je pense que c’est compréhensible que la CEDEAO n’ait pas décidé quelque chose de nouveau. C’est à nous les Guinéens d’élaborer un chronogramme et de le partager avec l’ensemble des partenaires internationaux. Afin que ce chronogramme soit pris en compte dans la définition des objectifs de ces partenaires-là. Vu que la Guinée n’est pas encore prête à partager un chronogramme, je pense que le statu quo va être maintenu jusqu’à ce que nous ayons élaboré un chronogramme et que nous l’ayons partagé avec l’ensemble des partenaires », a expliqué Mamady Kaba, président de la LIDA.
Mamadou Macka Diallo
666 660 366