Le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), après plusieurs mois de trêve, annonce la reprise des manifestations de rue le 16 février 2023 dans le grand Conakry. L’information a été rendue publique le 06 février. Invité de nos confrères de Djoma FM ce lundi, le ministre de la justice et des droits de l’homme a été amené à se prononcer sur cette annonce du FNDC dissout par le ministre de l’administration du territoire et de décentralisation le 09 août 2022. Alphonse Charles Wright dit n’avoir aucun problème si toute la formalité légale est respectée et autorisée.
“Ça c’est la cadette de mes soucis. Je sais qu’il y a eu aujourd’hui une réunion derrière la base militaire à Coyah. Ce qui a été dit, je suis au courant de tout ça. Nous sommes dans un État, le droit de manifester est un droit qui obéit à la formalité légale. Toute formalité légale respectée, autorisée, moi je n’ai aucun problème, je suis ministre des droits de l’homme. Mais toute manifestation qui vise à saper l’autorité de l’État se doit d’être réprimée conformément à la loi», a indiqué Alphonse Charles Wright, garde des Sceaux, ministre de la justice et des droits de l’homme.
Le FNDC réclame la libération de ses responsables détenus à Conakry et à l’intérieur du pays, l’ouverture d’un cadre de dialogue fécond sous l’arbitrage de la CEDEAO, la publication de la liste nominative des membres du CNRD et leurs biens et tant d’autres.
Mamadou Macka Diallo
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