Alors que la manifestation annoncée par les forces vives de Guinée soulève des inquiétudes parmi certains citoyens, les autorités de la transition demeurent sereines. Les organisateurs de cet événement revendiquent la mise en place d’une transition civile et protestent contre le non-respect du calendrier initial, censé se conclure le 31 décembre 2024. Ousmane Gaoual Diallo, porte-parole du gouvernement, souligne que l’organisation des élections n’est pas une priorité immédiate, arguant que les Guinéens se concentrent davantage sur les enjeux de développement. Le ministre des Transports rappelle néanmoins que le gouvernement reste ouvert au dialogue avec les acteurs politiques.
« Nous n’avons peur de rien. Personne n’est inquiet. Qu’ils manifestent, ce n’est pas un problème. Ils sont avec des gens qui ne font que dénigrer leur pays. Si quelqu’un qui se réclame démocrate est invité autour de la table pour dialoguer, le bon sens voudrait qu’il accepte. Mais ce n’est pas ça, à chaque fois qu’on les appelle pour dialoguer, il oppose un refus. C’est des gens qui sont déconnectés de la réalité. La Guinée est fatiguée de ces antagonismes interminables », a réagi le porte-parole du Gouvernement, interrogé par Rfi Fulfuldé d’après africaguinée.
« Nous voulons avancer, nous voulons le développement du pays, que ses fils trouvent de l’emploi et travaillent dans la paix. C’est ce que nous souhaitons. Pour le reste, la porte du dialogue est ouverte. Le Premier ministre l’a réitéré ces jours-ci. Tous ceux qui veulent dialoguer sont les bienvenus. Le jour où ils voudront dialoguer, on est prêt. Ils vont nous dire leurs préoccupations, on va s’entendre sur ce qui est possible. Le reste, on ajournera », a martelé M. Diallo.
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