Dans le cadre de la formation du conseil national de la transition (CNT), le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Mory Condé, a reçu plusieurs coalitions politiques dont l’alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD) dans les locaux de son département, le mercredi, 17 novembre 2021. Le président de l’UPG, Jacques Bonimy par ailleurs vice-président de l’ANAD qui était dans la délégation de ladite alliance a fait le point ce jeudi chez nos confrères de Fim FM.
« Une délégation de l’ANAD a été reçue hier par le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation qui était conduite par le président Cellou. Il y avait Diabaty Doré et Jacques Bonimy qui sont tous les deux vice-présidents de l’ANAD. Au cours de cette rencontre, il s’agissait de deux points essentiellement. Le premier portait sur les relations entre le ministère et les partis politiques. Vous savez bien que depuis la prise du pouvoir il n’y a pas eu d’échange réel entre les partis politiques et le ministre depuis sa nomination. C’est pourquoi cette question a été soulevée. Et le ministre a promis d’être en contact régulier avec les partis. Il nous a même dit que son téléphone est ouvert à tout moment et que les portes du ministère restaient ouvertes pour recevoir les partis politiques à tout moment.
Le deuxième point portait sur la mise en place du CNT. À cette occasion, le ministre a souhaité que les alliances se retrouvent et a demandé au président Cellou de prendre l’initiative. Mais il se trouvait déjà que cette rencontre d’aujourd’hui est déjà programmée. Le président Cellou l’a informé sur la tenue de cette réunion entre les alliances aujourd’hui. Donc, les deux points portaient sur ça », a expliqué Jacques Bonimy, président de l’UPG et membre de l’ANAD.
Parlant de la clé de répartition des 15 places au CNT, le leader politique revient sur le conseil qu’ils ont donné au ministre. « …par rapport au CNT, c’est vrai que nous lui avons conseillé de tenir compte soit du poids électoral parce que le nombre de partis, 181 comme annoncé la dernière fois par le secrétaire général du ministère de l’administration pour 15 sièges c’est très compliqué. Ce n’est pas un gibier qu’on peut couper en petits morceaux pour distribuer entre 181. Alors dans ce cas quels sont les critères que nous pouvons prendre en compte pour sélectionner les 15 partis qui vont avoir peut-être au moins un siège? C’est tout ce calcul-là qui est fait. Mais par le passé, il faut se rappeler qu’on tenait compte de certains articles de la loi qui donnaient des critères d’appréciation. C’est par exemple le poids électoral, la participation aux élections, le nombre de députés à l’assemblée ainsi de suite. Tous les pays du monde tiennent compte de ça… », a-t-il mentionné.
À noter qu’une rencontre doit se tenir en ce moment même dans un réceptif hôtelier de la place entre les alliances politiques. Il faut aussi préciser que ces partis politiques ont jusqu’au 22 novembre 2021 pour déposer la liste de leurs représentants (15) pour le CNT.
Mamadou Macka Diallo