Fodé Oussou Fofana, vice-président de l’UFDG, s’est tue depuis assez longtemps. Lui qui était fréquent dans la presse, ne parle que très rarement aux quelques journalistes qui parviennent à le joindre après plusieurs sacrifices de chats noirs. Désormais, il n’est pas seul. Après lui, la presse politique perd un autre interlocuteur disponible. L’avocat Me Salifou Béavogui aussi, prend ses distances.Toujours dans des affaires politiques, Me Béa, comme on l’appelle couramment, fait partie des avocats qui s’étaient constitués pour défendre tout citoyen arrêté injustement dans le cadre de la lutte contre le projet de troisième mandat du président Alpha Condé.
Tous les deux avaient un dénominateur commun qui est leur disponibilité pour la presse qui les contactait et relayait leurs propos régulièrement. Au point qu’une bonne partie des articles de presse en ligne avaient leurs têtes comme images d’illustration. Ils ont désormais un autre dénominateur commun qui est leur silence ou la réduction de leur présence dans la presse.
Si tous les deux restent ce qu’ils sont, vice-président de l’UFDG et avocat, les vraies raisons de leurs silences restent à déterminer.
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La rédaction
