Une dizaine de journalistes a participé samedi dernier à une formation intitulée « le Mobile Journalisme » (MoJo). L’initiative est de l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC).
« Le but de cette formation c’est un renforcement de capacité de nos confrères et consœurs de la presse. Parce qu’aujourd’hui, l’outil technologique est devenu indispensable pour notre travail. Et le MoJo est devenu aussi cette facilité de travail. L’objectif c’est de mettre les gens un peu à niveau par rapport à l’avancée technologique », a indiqué Oumoul khairy Diallo chargée de la formation au sein du bureau exécutif de l’association.
« A l’issue de cet atelier, on s’attend à ce que les conditions et les manières de travail s’améliorent pour nos confrères et consœurs qui ont pris part à cette formation. Qu’il y ait vraiment un plus pour eux et j’espère qu’il y en aura », a-t-elle ajouté.
Sayon Ludovic Loua, formateur, a expliqué les avantages liés au Mobil Journalisme. « Quand on parle de Mobile Journalisme, il est question de créer du contenu avec et par le smartphone. C’est-à-dire l’appareil principalement utilisé c’est le smartphone que ça soit pour la captation et pour l’édition de la vidéo. Parlant de MoJo, on sait qu’à l’international, il y a actuellement beaucoup de médias qui ont commencé à travailler uniquement avec le téléphone. D’abord, la pratique du MoJo c’est quelque chose qui est très important pour le journaliste. Ça lui permet d’être plus agile et ça présente tellement d’avantages. Et vous savez qu’actuellement la consommation de l’information sur le mobile a explosé et du coup, on retrouve le téléphone presque dans toutes les poches. C’est pourquoi il faut s’adapter à l’évolution. C’est d’ailleurs l’objectif de cet atelier où il a été question d’initier les participants afin de pouvoir filmer et monter avec le smartphone », a déclaré Sayon Ludovic Loua par ailleurs chargé de communication de l’association des Blogueurs de Guinée (Ablogui).
« Le MoJo c’est quelque chose qui n’est pas aussi compliquée si on prend comparativement à des grosses caméras où il faut avoir beaucoup de réglages. Avec le téléphone, c’est facile et ça permet de passer inaperçu », a-t-il poursuivi.
« J’ai appris beaucoup de choses. Le module d’aujourd’hui était axé sur le MOJO (Mobile Journalisme). Nous avons vu beaucoup de thématiques, dont comment faire un plan d’ensemble, un gros plan, un très gros plan, un plan serré, un plan américain », s’est réjouie Djénabou Diallo de Gangan TV.
Cette formation est la troisième du genre qui s’est déroulée au mois de juillet 2021. Auparavant, les hommes de médias avaient bénéficié de deux autres séances portant sur l’écriture web et le fack chaiking autrement dit « la vérification de l’information ».
Diop Ramatoulaye
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