Mardi, 14 mars 2023 dans un hôtel de la place, les trois facilitatrices ont animé deux ateliers dont l’un visait à expliquer les trente-cinq (35) recommandations du cadre de dialogue à des journalistes choisis et conviés par les services de communication de la Primature. Un exercice difficile pour Dr Makalé Traoré devant des journalistes ayant déjà une certaine opinion sur ledit dialogue auquel les principaux acteurs sociaux et politiques n’ont pas pris part.
La porte-parole des facilitatrices, comme sentant ses efforts moins reconnus, a particulièrement répliqué à ceux qui, selon elle, disent que les religieux sont en train de réussir là où les facilitatrices ont échoué. Elle a cru devoir dire en peu de mots des actions souterraines qu’elles mènerait non seulement en faveur des détenus politiques mais aussi pour le cas Abdoul Sacko.
«Le cadre a décidé que la loi c’est la loi mais il faut mettre la pression pour accélérer le jugement des personnes dans les liens de la loi. Et c’est ce que nous faisons depuis…Elle (Hadja Aicha Bah assise à droite Ndlr) est mon témoin, puisque les ministres sont très occupés pendant la journée, dès fois c’est à 23 heures qu’on vient mettre la main sur eux pour que les dossiers puissent avancer. C’est ce que nous pouvons faire», mentionne Makalé Traoré.
Pour le cas du leader du Forum des forces sociales de Guinée et membre des forces vives, Dr Makalé Traoré insinue : «Vous avez vu qu’Abdoul Sako, on l’a pas emmené à la maison centrale. Vous savez, il y a eu un moment, dès qu’on vous convoque, c’est pour la maison centrale, vrai ou faux ? Vous avez vu les cas de Foniké et autres. Mais si vous voyez que ça s’est dénoué très vite, vous pensez que ça s’est fait comme ça ? Il faut qu’il y ait des personnes qui montent au créneau, qui font les couloirs et qui vont alerter tout le monde, c’est comme ça que ça se fait ».
Ousmane Diakité
