Ce lundi 13 mai 2024, le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, Jean Paul Cedy en compagnie de plusieurs cadres de son département a procédé au lancement officiel des travaux de l’atelier préparatoire des examens nationaux session 2024. Cet atelier de trois (3) jours permettra à l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus des examens de tirer les leçons de la précédente session (2023) et se projeter pour la session 2024. Notamment faire les derniers réglages pour que l’organisation et la gestion de ces examens se passent dans des conditions optimales.
C’est la salle de réunion de l’INRAP qui a servi de cadre pour le lancement dudit atelier. Le patron du MEPU-A est revenu sur l’objectif de cet exercice.
« C’est un exercice habituel de se rassurer de tout ce qui a été fait, de tout ce qui est nécessaire pour que des examens réussis soient bien en place avec l’ensemble des acteurs du système. Je n’ai pas à donner des instructions. Il y a la direction générale du service examens. Ce que moi je cherche à faire, c’est de mettre à la disposition des services techniques les moyens nécessaires pour la réussite des examens au niveau national. Il faut qu’on apprenne un peu à ne pas dramatiser les examens, à faire croire que c’est un exercice périlleux, extrêmement dangereux. Parce que si nous prenons la question, techniquement il n’y a pas de raison que ça soit périlleux. Si nous partons du principe que les élèves vont à l’école, les cours sont dispensés normalement avant que les évaluations ne soient faites, pour moi, il n’y a pas de raisons que les évaluations finales soient angoissées dans un esprit assez stressé. Il faut profiter pour communiquer avec tous les partenaires qui sont aussi les parents d’élèves pour que chacun soit dépassionné et que l’objectif soit commun, celui de réussir les examens, que les résultats soient justes. C’est une continuité, on a déjà fait les évaluations l’année passée, celle d’avant, l’année prochaine, on en fera. Faisons en sorte que les évaluations se fassent normalement que les résultats proclamés soient des résultats vrais et vérifiables, c’est la solution de cet exercice », a laissé entendre le ministre avant d’inviter chacun des acteurs impliqués dans ce processus à prendre des décisions responsables et à la hauteur des attentes.
« J’imagine que nous avons fait passer les méritants à chaque fois, vous savez c’est l’institution de l’éducation nationale qui note le seuil du mérite. Nous souhaitons que le maximum de jeunes guinéens soient méritants et en réussissent. C’est le but pour les enseignants. Pour le moment, ce qui est essentiel et fondamental, les conditions pour la réussite des examens sont réunies. Maintenant, il restera la responsabilité de chacun d’assumer ses devoirs jusqu’au bout. Le rôle de la politique n’incombe pas au ministre. Le ministre applique la politique gouvernementale qui s’appuie sur les textes. Il suffit de les appliquer et faire en sorte que chacun des acteurs de la chaîne de la prise des décisions soit totalement responsable et à la hauteur des attentes. Ce ne sont pas des instructions qui viennent de moi, c’est juste un rappel pour ce qui est demandé en termes de politique éducative en République de Guinée », a fait savoir Jean Paul Cedy.
Mamady 49 Keïta, directeur général des examens et contrôle scolaire a mentionné que certaines innovations des deux dernières années ont été maintenues tout en déclinant les nouveautés de cette année.
« Le schéma d’élaboration, de sécurisation, d’acheminement adopté depuis deux ans, sera maintenu pour la session 2024. Ainsi, au terme d’innovation majeure au compte de la session 2024, il a été introduit l’inscription en ligne au BEPC et au Baccalauréat unique. Cette innovation nous a permis d’éliminer les doublons, les sessions rapprochées, les non-admis aux examens antérieurs et avoir des statistiques fiables. Durant plusieurs années, nous avons constaté au niveau de l’organisation des examens que les effectifs augmentent chaque année de 20 mille à 30 mille candidats. Mais pour l’année 2024, nous avons constaté une réduction des effectifs de plus de 46 mille », a-t-il indiqué.
Pour rappel, le lancement des épreuves est prévu le 10 juin prochain pour finir le 26 du même mois.
Mamadou Macka Diallo
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