Le nouvel entraineur guinéen, Michel Dussuyer, était face à la presse ce vendredi, 11 octobre 2024 à Abidjan, capitale ivoirienne où le Syli national affrontera samedi les Walya d’Ethiopie au compte de la troisième journée des éliminatoires Maroc 2025. Revenu à la tête de la sélection guinéenne, alors qu’il disait ne pas avoir suffisamment d’énergie pour cela, le français affirme changer de posture et se dit désormais motivé.
Michel Dussuyer sait qu’il doit le prouver en relevant son premier défi qui est de faire qualifier le pays à la CAN 2025 après deux défaites consécutives ayant entrainé le départ de son prédécesseur. «Je suis très motivé pour relever ce challenge. C’est vrai que dans un premier temps, ma posture a été un peu différente mais le fait de retrouver comme ça l’équipe et d’avoir à relever un challenge ça réveille la personne. Donc aujourd’hui, j’ai fait le plein d’Energie et je suis prêt à relever ce challenge», déclare-t-il.
Le sélectionneur ne se veut pas héroïque. «Je ne me considère pas comme un sauveur. Loin de là. Je me considère comme quelqu’un qui est attaché à cette équipe nationale et au pays, qui vient donner un coup de main dans une situation un peu compliquée. C’est ce challenge que je souhaite relever», a-t-il déclaré. Il dit tout de même reprendre le flambeau «avec l’ambition de prendre le maximum de points pour qu’on se relance dans la course à la qualification après un mauvais départ. Maintenant, il faut prendre match par match commençant par tout faire pour gagner celui de samedi».
Parlant de son effectif à la veille de la rencontre Guinée-Ethiopie, l’entraineur guinéen assure que «tout le monde va bien». «Aguibou avait pris un coup dans les cotes qui l’avait handicapé pendant 48 heures mais depuis tout est rentré dans l’ordre et l’équipe est au complet mis à part le forfait de Mohamed Ali Camara… qui a été remplacé par Mohamed Soumah», ajoutera-t-il. S’agissant de la connaissance des joueurs qui sont pratiquement d’une nouvelle génération par rapport à l’équipe qu’il avait entrainée, Michel Dussuyer déclare : «Il y a beaucoup de joueurs que je connaissais parce que je les ai vus évoluer, il y en a que je connaissais aussi parce je suis toujours resté avec un œil sur les matchs du Syli».
Répondant aux questions, il avoue être sous une certaine pression. «Cette pression est accrue lorsqu’on est obligé de courir derrière deux équipes pour au moins se qualifier, aujourd’hui on est dans une posture délicate», mentionne-t-il.
Après le match de samedi au Stade Alhassane Ouatara d’Ebimpé, les deux équipes resteront en Côte d’ivoire pour disputer le retour mardi.
Thierno Amadou Camara depuis Abidjan