Nommée hier, la ministre de la justice et des droits de l’Homme a été installée dans ses fonctions aujourd’hui, par une délégation du gouvernement de la transition conduite par son secrétaire général. Dans son discours de la circonstance, Fatoumata Yarie Soumah n’a pas caché ses sentiments.
“C’est un sentiment de gratitude à l’endroit des autorités de la transition, avec à sa tête le colonel Mamadi Doumbouya et son Premier ministre, pour l’honneur fait à ma modeste personne en me confiant les reines d’un ministère aussi centrale et stratégique que le ministère de la justice et des droits de l’homme”, s’est réjouie l’ancien présidente de la chambre des notaires de Guinée.
“Comme vous le savez tous, les attentes sont grandissantes et les chantiers sont énormes. Ils sont entre autres, les réformes tendant à la consommation du respect des droits fondamentaux de la personne et de l’État, et de l’État de droit dans notre pays; la facilitation de l’accès à une justice de qualité pour le justiciable; le renforcement de l’indépendance de la justice; la modernisation de l’institution par la mise place d’infrastructures et d’équipements propices à assurer son meilleur fonctionnement et son efficacité; la lutte contre la corruption et l’impunité”, a rappelé Madame Yansané Fatouma Yarie Soumah.
Mais pour la réussite de cette mission, la nouvelle ministre de la justice a demandé l’implication de tout monde “…relevé ce défi majeur vieux de plusieurs années ne pourra se faire sans l’aide du personnel du ministère de la justice, des acteurs de la justice tous corps confondu et de la population guinéenne de manière général”, a souligné l’ancien présidente de la chambre des notaires de Guinée.
Souleymane Bah
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