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Mory Condé : le gouvernement a financé environ 2000 milliards pour le retour à l’ordre constitutionnel

De passage devant le Conseil national de la transition, le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation a tenté de rassurer les sceptiques, de plus en plus nombreux, de l’engagement du gouvernement pour le retour à l’ordre constitution. Cela se traduit notamment, dit-il, par les ressources importantes mobilisées pour financer les activités prévues dans le chronogramme de la transition. Selon Mory Condé, l’État guinéen, à lui seul, a déjà financé environ 2000 milliards, soit plus de 40% du budget pour le retour à l’ordre constitutionnel.

« Je précise ici qu’en 2022, le gouvernement avait alloué un montant de 50 milliards au ministère de l’Administration du territoire et un montant de 65 milliards au ministère du Plan et de la Coopération internationale. Ces deux ministères sont les structures concernées pour la mise en œuvre de la grande partie du chronogramme de la transition. En 2023 également, en faisant le cumul des montants reçus par les deux ministères, on était aux alentours de 686 milliards. Et, en 2024, regardant les prévisions de 646 milliards pour le ministère de l’Administration du territoire, vous remarquerez qu’on est à peu près à 2000 milliards déjà de financés par le gouvernement sur le budget de l’État.

Et, connaissant les processus électoraux dans les pays de la sous-région, je n’ai pas mémoire, les dix dernières années, d’un pays qui a financé son processus électoral à hauteur de plus de 25% des ressources de son BNB. Aujourd’hui, en prenant le budget de 5 mille 112 milliards comme budget global du retour à l’ordre constitutionnel, et prenant la participation de l’État à date, qui se chiffre à peu près à 2000 milliards, on peut sans doute dire que le gouvernement est à peu près à plus de 40% de financement de ce processus à travers son BNB. Mais également, au niveau du ministère du Plan et de la Coopération internationale et au niveau du ministère des Affaires étrangères, nos partenaires de la CEDEAO, des Nations Unies, de l’Union européenne et de l’USAID, continuent aussi à nous apporter l’appui technique à travers du matériel, mais aussi l’appui institutionnel qui n’est pas comptabilisé aujourd’hui en termes de ressources financières.

Si nous devons prendre en compte l’ensemble de ces appuis, par exemple la mise en place du logiciel devant servir pour le recensement administratif à vocation d’état-civil, la mise en place du registre national de l’état-civil et la mise en place du registre national des personnes physiques, vous remarquerez que la contribution seulement de l’Union européenne se chiffre à peu près à 53 millions d’euros, soit environ 500 milliards de francs guinéens », a fait savoir le ministre Mory Condé.

Guinee114

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