Le Président de la transition, chef de l’Etat, chef suprême des armées, Colonel Mamadi Doumbouya et son équipe continuent de poser des actes appréciés par bon nombre des citoyens. À travers un communiqué rendu public le mardi, 30 novembre 2021, le CNRD et son président ont accepté les demandes de visite des anciens présidents de la transition de 2008 à 2010 en l’occurrence Moussa Dadis Camara et Sékouba Konaté après plusieurs années d’exil politique. Invité de Fim FM ce mercredi, 1er décembre 2021, l’avocat de Dadis, Maître Jokamé Haba a salué le geste des nouvelles autorités guinéennes.
« Je peux vous dire qu’à date on ne peut pas dire qu’il rentre demain ou après demain. Ce serait d’ailleurs allé contre le contenu même du communiqué qui, quand même a indiqué que le gouvernement se mettra en rapport avec le président Dadis pour voir les modalités de son arrivée en Guinée. Par contre, ce que je peux vous rassurer, c’est qu’il viendra. Et le communiqué d’hier n’a été que la meilleure façon de formaliser, ce qui a d’ailleurs déjà été la volonté des nouvelles autorités depuis les premiers jours du coup d’Etat. Il n’avait jamais été question que le capitaine Dadis Camara reste à Ouagadougou. Il a été question qu’il pouvait rentrer en Guinée à tout moment y compris pour une visite, retourner ou rester. Donc pour moi le communiqué d’hier n’a fait que, disons, concrétiser, formaliser ce que moi je savais déjà depuis un peu plus de deux (2) mois d’ailleurs », a déclaré Jokamé Haba, avocat de l’ancien président de transition Moussa Dadis Camara.
« L’acte qui a été posé pour moi est en réalité un acte symbolique non pas au sens de symbole parce qu’il s’agit d’un droit. On ne peut interdire encore une fois à un citoyen Guinéen, fu-t-il ancien chef d’Etat, de rentrer au pays. C’est en cela que je dis c’est un acte symbolique mais dans le sens de l’unité nationale, dans le sens de la réconciliation, dans le sens de l’apaisement, dans le sens de ce qui peut incarner les valeurs pour le moment que les autorités du CNRD nous montrent. Mais sur le plan purement de droit, rien ne peut interdire au président Dadis de rentrer au pays sauf si ses droits les plus élémentaires d’aller et de venir étaient violés. Et nous ne sommes pas encore à ce niveau », a-t-il indiqué.
À rappeler que le Capitaine Moussa Dadis Camara a fait onze (11) mois et quelques jours au pouvoir.
Mamadou Macka Diallo
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