Le débat d’orientation budgétaire 2021 entamé le vendredi s’est poursuivi ce samedi 3 juillet 2021 à l’Assemblée nationale. Dans le discours qu’il a tenu devant les élus du peuple, le ministre du budget Ismaël Dioubaté a axée sa communication sur trois points, le tout contenu dans un document de 11 pages. Il s’agit de la synthèse de l’exécution budgétaire à fin mars 2021, le cadre budgétaire 2022-2024 et les principales orientations de la lettre de cadrage du Premier ministre pour le projet de loi de finances 2022.
Le cadre budgétaire à moyen terme 2022-2224 évoqué par Ismaël Dioubaté s’inscrit dans la nouvelle dynamique de gouvernance économique ” Gouverner autrement” prôné par le chef de l’État. Une discipline budgétaire devant se traduire par la meilleure qualité de la dépense publique et un accroissement des ressources internes et leur sécurisation.
La présentation de cette programmation budgétaire pluriannuel soumise à l’examen et à l’approbation des députés, vise à accroître la lisibilité du parlement sur la trajectoire des finances publiques conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur. Dans ce document défendu par le ministre du Budget appuyé par son homologue de l’Economie et des Finances ainsi que le Gouverneur de la Banque Centrale, il est mentionné qu’une croissance du produit intérieur brute (PIB) réel de plus de 5,2% est attendue en 2021 et 5,4% en moyenne annuelle sur la période 2022-2024.
En dépit donc de l’impact de la Covid-19, l’économie ouest africaine et celle guinéenne en particulier, ne devrait connaitre de déficit comme explique en détail dans les perspectives macroéconomiques qui sont favorables pour l’économie guinéenne sur la période de 2022-2024, soit la période couverte par la programmation budgétaire pluriannuelle soumise à l’examen des députés.
La croissance économique prévisionnelle en Afrique sub-saharienne, aussi, est de 3,4% en 2021 et 4,0% en 2022 contre une contraction de 1,9% en 2020, selon le document défendu par les autorités concernées.
Toujours au plan national, mentionne-t-on dans ledit document, les perspectives macroéconomiques sont favorables pour l’économie guinéenne sur la période de 2022-2024. Et l’activité économique devrait retrouver sa dynamique après la relance attendue en 2021 et se maintenir sur un sentier de croissance jusqu’en 2024. Ce dynamisme serait soutenu par un environnement interne plus favorable mais également grâce aux investissements structurants attendus dans le cadre de l’exécution de la stratégie nationale de lutte contre le Covid-19 (SNLC) 2020-2022 et du plan national de développement économique et sociale 2021-2025.
Ainsi, il est attendu une croissance du PIB réel de plus de 5,2% en 2021 et 5,4% en moyenne annuelle sur la période 2022-2024.
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Djély Mamadou KOUYATÉ
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