Prenant part aux sommets des Nations-Unies, le Premier ministre de la transition, Dr Bernard Gomou a, à son tour, justifié la raison qui a motivé le choix par le CNRD de fixer la durée de la transition à 3 ans.
S’appuyant sur les dix étapes qui ont été eux établis pour le retour à l’ordre constitutionnel, notamment le recensement de la population et de l’habitat et le recensement administratif à vocation d’Etat civile, le chef de la délégation guinéenne à cet important sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, a déclaré qu’il faut forcément une période de 3 ans pour le retour à l’ordre constitutionnel.
»Parlant de la durée de la transition, point de négociation centrale entre la République de Guinée et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest CEDEAO, il faut souligner que le contenu de la transition présenté en dix points comprends un recensement général de la population et de l’habitat ainsi qu’un recensement administratif à vocation d’Etat civil. C’est deux opérations nécessiteront vingt quatre mois pour leur réalisation et douze mois supplémentaires seront nécessaires pour la tenue des trois scrutins programmés. Je n’insisterai pas assez sur le caractère impérieux de la réalisation de recensement de qualité pour l’établissement d’un fichier électoral incontestable qui garantira les processus électoraux transparents et les résultats acceptés de tous », a défendu Dr Bernard Gomou dans une salle presque vide.
Alpha Barry