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Niger: « Il ne fallait pas que la CEDEAO emploie le mot usage de la force dès le début »(Lansana Kouyaté)

Dès l’aube du coup d’État qui a renversé le président Nigérien Mohamed Bazoum, la CEDEAO a exigé le rétablissement du chef de l’État tout en donnant un ultimatum aux putschistes. L’instance dirigeante Ouest-africaine menace de recourir à la force pour déloger la junte. S’exprimant sur le sujet, Lansana Kouyaté, leader du Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN) estime que les dirigeants de l’Afrique de l’Ouest sont vite aller en besogne.

« À la CEDEAO, soyez sûr que les méthodes sont très rodées. Il ne fallait pas que la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest emploie le mot usage de la force dès le début. Je rappelle que la première organisation qui s’occupe de la paix et de la stabilité du monde, c’est les nations unies à travers les conseils de sécurité qui opère d’abord sous le chapitre 6. C’est-à-dire, le chapitre de la diplomatie, l’envoie des émissaires, les avertissements« , a affirmé l’ancien premier ministre.

Selon lui, quand cela ne marche pas, on monte d’un cran en mettant le pays sous embargo.

« Si cela ne marche pas, en dernier ressort, on fait appel au chapitre 7. C’est la limite. C’est en ce moment qu’on utilise la force. À la CEDEAO, ça ne se faisait pas comme ça » a-t-il fait savoir.

Mariame Barry pour guinee114.com

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