Les 25 et 31 décembre sont fêtés par les fidèles chrétiens. De nos jours plusieurs musulmans en majorité jeunes célèbrent ces deux dates dont la plupart par méconnaissance des textes coraniques.
Ce vendredi, 24 décembre 2021, nous avons rencontré le premier imam de la mosquée Guèmè situé dans le quartier Petit Simbaya (Ratoma). Ce connaisseur de l’islam a d’abord rappelé que tout pratiquant de l’islam qui fêtera ces événements sera en parfait désaccord avec sa religion. Il invite ces fidèles à lire le coran pour connaitre leur religion afin d’éviter de se faire tromper par des non musulmans ou des futilités.
« Le 25 et le 31 décembre sont des événements très dangereux pour tout musulman qui s’hasarderait à commémorer ces deux dates. Dans la mesure où les chrétiens disent que Dieu a un fils étant donner que chez nous musulmans, nous disons le contraire: Dieu est unique. Il n’a pas de fils ni de famille. Donc, ça veut dire que le musulman qui va fêter ces deux dates est d’accord pour dire que Dieu a un fils et l’islam condamne sévèrement cet état de fait. Dans la religion musulmane, il n’y a que deux fêtes qui sont reconnues à savoir: la fête du Ramadan (Aïd el fitr) qu’on commémore après un mois de pénitence (jeûne) et la fête de Tabaski après le hadj. Le musulman n’a aucune autre fête ou anniversaire en dehors de ces deux événements majeurs. On n’a jamais vu un chrétien commémorer nos fêtes et si nous on le fait c’est parce qu’on ignore encore notre religion et cela est grave. On arrête de nous tromper nous-mêmes. Ce que le fidèle musulman est appelé à faire dans ces nuits, c’est de prier et demander pardon au tout puissant. J’invite donc tous les jeunes musulmans à cette pratique », a conseillé le premier imam de la mosquée Guèmè au quartier Petit Simbaya.
Mamadou Macka Diallo
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