La gestion de la dette intérieure fait partie des goulots d’étranglement des différents gouvernements qui se succèdent en Guinée. Au Conseil national de la transition (CNT), le ministre du Budget, répondant aux interrogations des conseillers, a abordé le sujet. C’était à l’occasion du vote du volet dépenses de la loi de finances initiale 2024.
D’entrée, Lancinè Condé s’affranchit de toute modestie et déclare que « la dette guinéenne est notée modérée, nous avons une dette modérée. Donc, il n y a pas du tout de risque sur la dette guinéenne et la gestion qu’on en fait est une gestion très rigoureuse. Nous payons la dette intérieure au fur et à mesure que ça se présente ».
Mais, avoue-t-il plus loin, « comme je l’ai dit tantôt, c’est à la hauteur des ressources disponibles. Il nous faut faire un arbitrage entre les investissements déjà réalisés à financer et les investissements futurs ».
A noter que beaucoup d’entrepreneurs nationaux et autres prestataires et fournisseurs de l’Etat guinéen se plaignent de non paiement de la part de l’Etat. Une situation qui conduit à diverses difficultés pour les entreprises concernées contraintes à supporter des conséquences financières trop couteuses et des risques de fermeture.
Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)
62 10 43 78
